Besoin de réconfort by Cybelia
Summary: Cette fic se passe après la fin de la saison 2. Donc ATTENTION ENORMES SPOILERS !!!!
Categories: Séries Télé > Heroes Characters: Matt Parkman, Mohinder Suresh, Nathan Petrelli, Peter Petrelli
Genre : Slash, Slash entre frères
Challenges:
Series: Aucun
Chapters: 2 Completed: Oui Word count: 1739 Read: 2638 Published: 24/05/2008 Updated: 24/05/2008
Partie 1 by Cybelia
Matt, Peter & Nathan
Poste de police, Odessa, Texas


Il pouvait encore entendre les battements de coeur de Nathan mais ils s'affaiblissaient de plus en plus. Ce n'était qu'une question de secondes avant qu'ils ne s'arrêtent pour toujours.
« Matt, je peux le sauver mais il faut partir ! »
« Comment ? »
Peter tendit la main vers le policier et toucha sa jambe. Au même moment, il se concentra vers le seul endroit où il savait qu'ils seraient en sécurité : dans son appartement, à New York. Une fois là, il ne perdit pas de temps à expliquer son idée à Matt. Il figea le temps, puis se précipita dans la salle de bains. Il y trouva sa trousse d'infirmier qu'il avait laissé là plusieurs mois plus tôt, presque une éternité pour lui. Il revint auprès de Nathan, essayant de ne pas laisser sa peur le submerger, puis se fit une prise de sang. Il remplit deux tubes et prépara l'injection pour son aîné. Il fut obligé de remettre le temps en marche afin que le sang puisse couler dans les veines de son frère. Alors qu'il regardait le liquide sombre quitter la seringue, Matt lui demanda :
« On est à New York ? »
« Oui, dans mon appartement. C'est le seul endroit où j'ai pensé que personne ne viendrait nous chercher pour l'instant. »
« A part votre mère. Elle doit déjà être en route pour venir ici. »
« Je m'occuperai d'elle plus tard... tout ce qui compte, c'est que Nathan s'en sorte ! »
Peter ouvrit la chemise de son frère, inquiet. Il vit avec soulagement les balles ensanglantées ressortir de la poitrine de Nathan et les blessures se refermer peu à peu. Le politicien se réveilla brutalement lorsque l'air remplit à nouveau ses poumons. Peter posa une main sur son torse :
« Calme-toi, ça va aller... Respire doucement... »
Nathan se détendit peu à peu.
« Que s'est-il passé ? »
« On t'a tiré dessus... et j'ai réalisé que j'avais le même pouvoir le guérison qu'Adam... j'ai alors su que mon sang pourrait te sauver. »
Le plus jeune se releva, puis utilisa son don de télékinésie pour transporter sans heurt son aîné jusqu'au lit. Peter alla chercher un linge humide pour nettoyer le sang qui avait séché sur le torse de son frère, s'assit près de lui, puis se tourna vers Matt :
« Vous pouvez faire quelque chose pour empêcher ma mère d'entrer ? »
« Je pense que oui. Appelez-moi si vous avez besoin... Et content de vous voir en vie, Nathan ! »
« Merci... » sourit l'intéressé.
Le policier quitta l'appartement, laissant les deux frères seuls.
« Et merci à toi, Peter... »
Le plus jeune se tourna à nouveau vers son aîné. A présent que son frère était hors de danger, il se sentait comme vidé de ses forces. Il nettoyait machinalement le torse de son aîné, les yeux embués de larmes.
« J'ai eu si peur... J'ai cru que je t'avais perdu... »
Son aîné leva la main et vint essuyer ses joues humides, souriant tendrement.
« Je suis en vie, grâce à toi. »
« Je t'aime tellement, Nathan... »
Il se pencha, puis posa doucement ses lèvres sur celles de son frère. Celui-ci ne résista pas, entrouvrant la bouche pour l'inviter à approfondir le baiser. Cela faisait si longtemps qu'ils n'avaient pu partager un tel moment de bonheur que Peter en avait la tête qui tournait.

Leurs corps et leurs coeurs se retrouvèrent enfin après une si longue séparation. L'amour incestueux qui les unissait semblait plus fort que jamais. Ils firent l'amour, tendrement et passionnément, se donnant l'un à l'autre sans crainte, ni réserve. Bien sûr, ils savaient tous deux que ça n'était qu'un petit moment de calme dans l'immense tumulte de leurs vies, qu'ils devraient bientôt expliquer ce qui s'était passé – leur disparition soudaine et la résurrection de Nathan. Mais, alors que leurs corps fusionnaient, ils oublièrent tout le reste. Il n'existait plus qu'eux, nus, enlacés, flottant à une vingtaine de centimètres du matelas, partageant le plus bel acte du monde et resserrant à nouveau les liens qui leurs permettraient de faire face à toutes les difficultés.
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