Rivaux by Cybelia
Summary: Tony Stark et Bruce Wayne sont rivaux. Mais qu'en est-il vraiment de leurs relations ?
Categories: Cinéma > Iron Man, Cinéma > Batman Begins Characters: Bruce Wayne, Tony Stark
Genre : Slash
Challenges:
Series: Aucun
Chapters: 1 Completed: Oui Word count: 843 Read: 1483 Published: 06/09/2008 Updated: 06/09/2008

1. Drabble by Cybelia

Drabble by Cybelia
Depuis aussi longtemps qu’ils s’en souvenaient, Tony Stark et Bruce Wayne avaient toujours été rivaux.

Cela avait commencé à l’adolescence lorsque le père de Tony l’avait envoyé étudier dans le prestigieux lycée privé Jefferson de Gotham City. Dès son arrivée, il s’était heurté à la popularité de Bruce dont la famille était l’une des plus riches de la ville depuis des générations. Tony, par son travail et son charisme, avait fini par se faire accepter et, surtout, par réunir autour de lui une petite « cour » d’admirateurs. La plupart de ceux-ci étaient en fait des personnes qui ne supportaient pas l’héritier des Wayne et qui avaient vu dans l’arrivée de Tony un bon moyen de lui faire du tort.
Durant les trois années où les deux jeunes hommes avaient été dans le même établissement, la compétition entre eux n’avait fait que croître. Ils se battaient chaque semestre pour figurer en tête du tableau d’excellence, rivalisant d’intelligence et d’ingéniosité pour forcer l’admiration de leurs professeurs et de leurs camarades.
Ils se battaient également pour conquérir le cœur, et surtout le corps, de leurs camarades féminines. Leurs conquêtes, qu’ils gardaient rarement plus d’un soir, se comptaient par dizaines… enfin, selon la rumeur… car eux-mêmes n’en parlaient jamais devant les autres jeunes gens du lycée, courtoisie oblige.

Après son diplôme, Tony était reparti à Los Angeles où il avait intégré l’American Business Institute, réservé aux futurs chefs d’entreprises. Et, au bout de quelques semaines, il avait eu la surprise, pas vraiment agréable, d’y voir débarquer Bruce Wayne. La compétition entre les deux hommes avait repris de plus belle, aussi bien du côté des études que du côté de leurs réputations de séducteurs.

Quelques années plus tard, chacun des jeunes milliardaires avait repris les rênes de la société familiale. Et là, une fois encore, ils s’étaient retrouvés rivaux, se battant à coup de millions de dollars pour décrocher des contrats juteux avec l’armée américaine. En fait, ils ne s’intéressaient pas vraiment aux affaires, ni l’un, ni l’autre… mais dès qu’il s’agissait de mettre des bâtons dans les roues de l’autre, ils répondaient toujours présents.

Cette lutte dura quelques années, jusqu’au jour où, dans un gala de charité à New York, qui se déroulait dans un hôtel de luxe, les deux hommes se retrouvèrent. Ils ne s’étaient pas revus en personne depuis leur départ de l’American Business Institute, presque dix ans plus tôt.
Ce soir-là, une association prestigieuse qui construisait des écoles au tiers-monde avait convié ses donateurs les plus riches à une soirée de gala, les invitant, bien évidemment, à faire quelques dons supplémentaires. L’organisateur de la soirée avait trouvé l’idée amusante de mettre les deux rivaux à la même table : il s’imaginait que si l’un des deux faisait un don, son adversaire ne pourrait qu’en faire un plus important et espérait donc récolter ainsi une somme plutôt conséquente.
Ce que personne n’avait prévu, surtout pas les principaux intéressés, c’était la tournure inattendue que prit leur relation ce soir-là. Vers la fin du gala, les deux hommes se retrouvèrent seuls pour la première fois, dans les toilettes du luxueux hôtel.
Aucun des deux n’aurait su dire comment ils en étaient arrivés là, toujours est-il qu’ils se retrouvèrent soudain bouche à bouche au beau milieu de la pièce. Leurs corps soudés ne dissimulaient rien du désir fulgurant qui les avaient tous deux traversés. Bruce poussa un peu brutalement son partenaire contre le mur, se plaquant un peu plus contre lui. Leurs mains commençaient à se faufiler sous leurs vêtements lorsque le milliardaire de Gotham City rompit le baiser tout aussi subitement qu’il avait commencé. Devant le regard interrogateur de l’autre homme, il souffla :
« Quelqu’un approche. »
Ils s’éloignèrent l’un de l’autre, rajustant leurs smokings un peu froissés. A peine trente secondes plus tard, un homme entra dans la pièce. Il leur jeta un regard surpris, puis se dirigea vers l’une des cabines. Bruce s’éloigna en direction de la porte et, au moment de la pousser, se retourna vers Tony qui le fixait. Ils n’eurent pas besoin de mots pour comprendre la flamme qui brûlait dans le regard de l’autre, promesse que ce qu’ils venaient de vivre se reproduirait un jour, bientôt… et que, cette fois-ci, ils ne seraient pas interrompus.

Fin.


Drabble de 708 mots écrit les 13 et 14 août 2008.
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