Par accident by Cybelia
Summary: Cette fic se situe entre les épisodes 3x11 (Mystery Spot) et 3x12 (Jus In Bello).

Il ne reste plus que trois mois à Dean avant l'échéance de son pacte et une phrase lancée par accident va changer sa relation avec Sam.
Categories: Séries Télé > Supernatural Characters: Dean Winchester, Sam Winchester
Genre : Slash entre frères
Challenges:
Series: Aucun
Chapters: 1 Completed: Oui Word count: 3510 Read: 2585 Published: 10/05/2009 Updated: 10/05/2009

1. OS by Cybelia

OS by Cybelia
Tout ça était arrivé par accident. Il ne l’avait pas prévu, surtout pas voulu. Les mots étaient sortis de sa bouche avant qu’il ait le temps de les arrêter.
Trois mois… trois petits mois… c’était tout ce qui lui restait à tenir pour que son secret honteux disparaisse avec lui au fin fond de l’enfer. Mais il avait tout gâché, incapable de retenir ces mots en lui. Il avait détourné les yeux pour ne pas voir le dégoût dans ceux de Sam, il ne l’aurait pas supporté, mais il savait qu’il devrait tôt ou tard l’affronter…

***

Deux heures plus tôt


Dean jeta un bref coup d’œil à la forme endormie dans l’autre lit. Ils étaient dans une chambre miteuse d’un motel tout aussi miteux situé au fin fond de l’Iowa, près d’un trou perdu où ils venaient de tuer un groupe de zombies. Après une bonne douche et un repas composé essentiellement de chips, de bière et de gâteaux, les deux frères s’étaient couchés. Si Sam s’était endormi immédiatement, Dean n’avait pas réussi à trouver le sommeil. Il ne lui restait que trois mois pour sauver son âme et la seule chose à laquelle il parvenait à penser, c’était que Sam allait se retrouver seul, qu’il ne serait plus là pour le protéger. Comprenant qu’il était vain de rester au lit, Dean se releva, se rhabilla et après avoir vérifié que son cadet dormait toujours, il quitta la chambre.
Face au motel se trouvait une petite station service dont la boutique était ouverte jour et nuit. Dean traversa la route, fouillant dans ses poches pour trouver un peu de monnaie. Le vendeur lui jeta un regard suspicieux, puis reporta son attention sur le match de hockey qui passait sur la petite télévision près de lui. L’aîné des Winchester alla prendre une bouteille d’eau, des gâteaux, des bonbons, avant de revenir vers la caisse. Son regard se posa sur les paquets de cigarettes qui se trouvaient derrière le vendeur. Celui-ci calcula le prix de ses achats puis demanda :
- Il vous faut autre chose ?
- Donnez-moi des Pall Mall.
Il paya, rangea le tout dans un sac en papier et retourna au motel. Leur chambre se trouvait au 1er étage, le long duquel courait une mezzanine. Avisant un banc près de la porte, il s’assit. Il hésita un long moment. Finalement, il sortit son briquet de la poche de son blouson et alluma une cigarette. La première bouffée le fit tousser. Il faillit en rester là, mais la seconde bouffée lui fit retrouver les sensations qu’il avait oubliées depuis des années.
Il en était à la fin de sa deuxième cigarette lorsque la voix de Sam le fit sursauter :
- Depuis quand tu fumes ?
- Quelques minutes.
- Tu ne devrais pas.
- Pourquoi ? Le cancer va me tuer ? lança Dean en riant. Je pense que les flammes de l’enfer auront carbonisé mes poumons bien avant que le crabe ne me rattrape !
- Ce n’est pas drôle ! le morigéna son cadet.
L’aîné leva le regard vers son frère dont les yeux étaient embués de larmes.
- Je fais tout pour te sauver ; je me démène comme un fou pour trouver une solution. Mais j’ai l’impression que tu as de nouveau laissé tomber !
- C’est faux… mais je suis réaliste, Sammy. Et puis j’avais envie de retrouver cette sensation avant de…
- Retrouver ? Tu n’as jamais fumé pourtant.
- Si… je ne te l'ai jamais dit mais quand j’étais au collège, je fumais de temps en temps.
- Papa le savait ?
- Oh oui, sourit Dean en se remémorant la tête de leur père lorsqu’il l’avait surpris avec une cigarette. Et c’est lui qui m’a obligé à arrêter. Tu aurais entendu le sermon que je me suis pris ! Je l’ai rarement vu aussi furieux que ce jour-là !
Il écrasa son mégot puis rangea le paquet entamé dans sa poche. Sam était resté debout face à lui, adossé à un pilier du balcon, les bras croisés. Le cadet soupira :
- Tu n’aurais jamais dû me faire revenir…
- Ne recommence pas avec ça, Sammy ! Tu sais très bien pourquoi je l’ai fait !
- Tu es un putain d’égoïste, Dean ! Tu dis que tu as fait ça pour ne pas rester seul, mais tu as pensé à moi ? A ce que je vais devenir une fois que tu seras mort ?
- Je ne pense qu’à ça, figure-toi ! s’énerva l’aîné.
Il se leva d’un bond et se mit à faire les cent pas, les nerfs à fleur de peau. Il s’arrêta au bout de la mezzanine, tournant le dos à son frère. Il ferma les yeux, serrant les paupières pour ne pas laisser ses larmes couler. Tout le bien-être qu’il avait ressenti en fumant s’était évaporé d’un seul coup. Il en voulait à son cadet de l’avoir replongé dans cet état de détresse permanent qui était le sien depuis des mois.
- Excuse-moi, Dean. Je n'aurais pas dû dire ça... souffla soudain la voix de son frère derrière lui.
- Pourtant, tu as raison, Sammy. Je suis un putain d'égoïste. Je ne supportai pas de te voir mort mais je n'ai pas pensé un seul instant à ce que toi, tu ressentirais lorsque je partirai en enfer. Je n'arrivais tout simplement pas à concevoir ma vie sans toi... mais tu ne peux pas comprendre...
L'aîné sentait qu'il s'aventurait sur un terrain glissant mais la fatigue commençait à avoir raison de sa conscience et il avait de plus en plus de mal à retenir ce qu'il avait sur le cœur depuis si longtemps. Sam s'exclama :
- Bien sûr que si, je comprends ! Tu es mon frère et je t'aime, Dean ! Je suis prêt à tout pour te sauver.
- Ce n'est pas la même chose...
- Pourquoi ? Parce que tu es l'aîné ? Parce que Papa t'a fait promettre de veiller sur moi ? Pourquoi ?
Dean ne voulait pas répondre. La seule réponse possible à cette question était justement la seule chose qu'il ne voulait pas que Sam sache de lui, la raison pour laquelle il savait qu'il méritait d'aller en enfer.
- Dean, réponds !
- Je ne peux pas...
Il fit volte-face et, sans regarder son cadet, se dirigea vers la porte de leur chambre. Alors qu'il allait y arriver, Sam l'attrapa par le bras, l'obligeant à se tourner vers lui :
- Je veux savoir !
- Parce que je suis amoureux de toi !
Dean dégagea son bras de la poigne de fer de son cadet, puis se précipita à l'intérieur. Là, il se laissa tomber assis sur son lit, anéanti.

***


Les quelques minutes suivantes semblèrent durer des heures. Enfin, il entendit les pas de Sam se rapprocher et la porte de la chambre se refermer. Comme son cadet ne disait rien, Dean se releva, attrapa son sac et commença à le remplir.
- Je suis vraiment désolé. Je vais partir. Je ne voulais pas que tu le saches... Tu n'aurais pas dû le savoir... jamais... Finalement, c'est peut-être une bonne chose... Tu auras peut-être moins de mal à accepter ma mort si tu gardes en tête que j'étais un monstre amoureux de son propre frère...
- Ferme-la, Dean !
La voix de Sam, beaucoup plus proche qu'il ne s'y attendait, fit sursauter l'aîné. La main de son cadet attrapa à nouveau son bras et, comme quelques secondes plus tôt, l'obligea à lui faire face. Dean s'attendait à se prendre le poing de son frère dans le nez et fut totalement pris au dépourvu lorsque les lèvres de celui-ci se posèrent soudain sur les siennes. Une violente vague de désir monta en lui alors que la langue de Sam s'insinuait dans sa bouche à la rencontre de la sienne. Le goût du tabac et de la saveur unique de son frère se mêlèrent sur ses papilles.
Même s'il crevait d'envie de savourer ce moment sans se poser des questions, Dean avait besoin de comprendre. Il repoussa doucement son cadet et souffla avec un léger sourire :
- Ce n'est pas vraiment le genre de réaction à laquelle je m'attendais...
Sam recula et passa une main dans ses cheveux, l'air visiblement embarrassé. Ses joues étaient pivoine et ses lèvres rougies par leur baiser. Il soupira profondément, puis souffla :
- Tu pensais être le seul à te croire un monstre ? A ton avis, pourquoi j'ai tant insisté pour vous quitter, Papa et toi ?
Dean voulait répondre mais sa voix lui fit défaut. Sam reprit :
- Je voulais faire des études, oui, mais je voulais surtout partir loin de toi pour essayer de faire disparaître ces sentiments contre-nature qui me torturaient. Quand j'ai rencontré Jess, j'ai cru que j'avais enfin réussi à m'en sortir. Et puis tu es venu me chercher... et j'ai replongé en quelques secondes...
Il s’interrompit un instant puis ajouta :
- Jamais je n'aurais cru que toi aussi, tu... Depuis combien de temps ?
- Je l'ai réalisé lorsque je t'ai vu mort... pendant les quelques jours qu'il m'a fallu pour prendre ma décision de faire ce pacte, j'ai réfléchi et j'ai compris que je ne supporterai pas de vivre dans un monde où tu ne serais pas... Je me suis aussi rendu compte que ce sentiment était bien plus ancien que je ne le croyais... Mais je suis bien incapable de te dire à quel moment exact mes sentiments pour toi sont devenus autres que fraternels.
Sam s'assit sur le lit. Il avait un air perdu qui donna l'impression à Dean de retrouver l'adolescent qu'il était dix ans plus tôt. Et la culpabilité refit soudain surface dans son esprit.
- Ça aurait été bien mieux pour toi si tu n'avais pas partagé mes sentiments.
- Ne dis pas ça, Dean !
- Pourtant c'est vrai, Sammy ! Ça aurait déjà été très dur pour toi de te retrouver seul si je n'avais été « que » ton frère... mais à présent...
- Je sais...
Dean s'assit à côté de son cadet, soupirant profondément.
- Et maintenant, on fait quoi ?
- Il nous reste trois mois, Dean... Je... j'aimerais...
L'aîné se tourna vers le plus jeune pour plonger son regard gris-vert dans le sien.
- Je suis déjà condamné à l'enfer, mais je ne veux pas que tu m'y rejoignes, Sammy.
- Tu sais très bien que c'est trop tard... rien que le fait d'éprouver ces sentiments pour toi m'y enverra, tôt ou tard. Alors, pourquoi ne pas profiter de ces quelques mois qui nous restent...
- Et que se passera t'il si on arrive à me sauver ?
- On verra bien à ce moment-là. Dean... s'il te plaît...
- Je ne sais pas...
- Personne ne saura à part nous. Et je sais que tu en as autant envie que moi, ne le nies pas. Après tout, que peut-il nous arriver de pire que l'enfer ?
- Que Papa s'y trouve encore et passe l'éternité à me tabasser pour avoir oser poser la main sur toi ?
Sam sourit et Dean ne put s'empêcher de l'imiter. Son regard se posa sur les lèvres fines de son cadet. Le désir l'envahit à nouveau. Il ne pouvait pas résister, ne le voulait pas. Il se rapprocha lentement de son frère pour capturer sa bouche en un baiser fougueux.

Emportés par la ferveur de leur baiser, ils basculèrent lentement sur le lit. Se retrouvant assis à califourchon sur les cuisses de son cadet, Dean se redressa lentement pour reprendre sa respiration. Appuyé sur ses bras tendus, il plongea son regard dans celui de Sam assombri par le désir. Le doute s’insinua en lui :
- Tu as déjà fait ça avec un mec ?
- Non, jamais, répondit le plus jeune, les joues rouges. Et toi ?
- Non plus. Il y a toujours eu que des filles…
- Beaucoup trop à mon goût d’ailleurs ! répondit Sam avec une grimace.
- Jaloux ?
- …normément !
- Tu n’as plus à l’être. Je te promets qu’à partir de maintenant, je ne toucherai plus personne que toi… jusqu’à ma mort…
Une lueur de douleur traversa le regard clair de Sam.
- Mais ne parlons plus de ça… Pour l’instant, je ne veux penser qu’à toi et moi… souffla Dean avant de se pencher pour capturer à nouveau les lèvres de son cadet, bien décidé à lui faire oublier tout le reste.

***


Dean avait encore du mal à réaliser ce qui venait de se passer entre eux. Sam était étendu sur le dos, les mains sous la tête, le regard fixé sur le plafond.
- Ça va ? Demanda l'aîné devant l'air grave de son cadet.
- Non...
Le coeur de Dean se serra. Il savait qu'ils faisaient une énorme erreur mais n'avait pu se résoudre à tout arrêter avant qu'il soit trop tard. Et maintenant, Sam regrettait sûrement de s'être laissé aller. Dean soupira. Il s'assit dans le lit, essayant de ne pas laisser son regard errer sur le corps si désirable de son cadet. Au moment où il allait se lever, la main de Sam attrapa son poignet pour le retenir.
- Où tu vas ?
Il hésita un court instant avant de répondre :
- Je suis désolé, Sammy... J'aurais dû empêcher ça... nous empêcher de faire cette connerie.
- Tu regrettes ?
La pointe de tristesse dans la voix de son cadet le fit se retourner. Il plongea son regard dans celui de Sam qui demanda à nouveau :
- Tu regrettes ce qu'on vient de faire, Dean ?
Comme son aîné ne répondait toujours pas, il souffla :
- Moi non.
- Mais...
- Mais quoi ?
- Je... j'ai cru que tu regrettais...
Sam fronça les sourcils, puis s'exclama :
- C'est parce que je t'ai dit que ça n'allait pas ?
- Eh bien oui... Normalement, quand on vient de faire l'amour avec quelqu'un et qu'on lui demande si ça va, « non » n'est pas vraiment la réponse qu'on attend... Surtout quand ce quelqu'un est son petit frère !
Le plus jeune soupira profondément :
- Si j'ai répondu « non », c'est justement parce que c'était parfait.
- Alors là, il va falloir que tu m'expliques, Sammy. J'ai pas fait de grandes études, moi !
Sam détourna le regard, l'air gêné. De plus en plus intrigué par l'attitude de son frère, Dean insista :
- Tu m'expliques ou il faut que j'essaye de deviner ce qui se passe dans ta petite tête de moineau ?
Son cadet s'assit à son tour, puis passa une main dans ses cheveux en bataille avant de répondre :
- Tu te souviens du Point Mystérieux ?
- Oui, le truc où le Trickster te faisait revivre encore et encore le même jour en me tuant. Quel rapport avec...
- Je ne t'ai pas tout dit...
- Comment ça ?
- Après avoir vécu des centaines de fois le même mardi, on a fini par trouver le Trickster et il nous a fait passer au mercredi... sauf que ce jour-là, tu t'es fait tuer... pour de bon...
- Quoi ? Mais qu'est-ce que tu racontes ? Jusqu'à preuve du contraire, je ne suis pas mort... du moins pas encore...
- C'est parce que j'ai passé des mois à traquer le Trickster. Quand je l'ai enfin trouvé, je l'ai obligé à me ramener au mercredi de ta mort pour que je puisse te sauver.
- Des mois...
Sam hocha la tête, les yeux envahis de larmes.
- Je ne vivais plus que pour une chose : trouver cette ordure et l'obliger à revenir en arrière. J'étais devenu amer, insensible... j'avais coupé tout contact avec Bobby... Je ne voulais qu'une seule chose : te récupérer ou le tuer ! J'étais même prêt à mourir pour ça...
- Pourquoi tu ne m'as pas dit ça avant ? S'énerva Dean.
- Ça aurait servi à quoi ? Hein ? Juste à ce que tu te fasses encore plus de soucis pour moi ? Je ne t'ai rien dit parce que je voulais que tu te concentres pour trouver un moyen de te sauver. Ce qui se passera pour moi après ta mort n'a aucune importance.
- Arrête de dire des conneries ! Je ne t'ai pas sauvé, je n'ai pas vendu mon âme pour que tu deviennes un psychopathe qui se fera descendre par le premier démon venu !
- Qu'est-ce que ça peut te faire ? S'emporta Sam, à son tour. Tu seras mort, tu seras en Enfer, Dean ! Tu seras là-bas et moi, je...
Sa voix se brisa sur les derniers mots :
- Moi, je serai seul ici... loin de toi...
Une révélation se fit soudain dans l'esprit de Dean. Le coeur serré par l'angoisse, il prit le menton de son cadet pour l'obliger à le regarder.
- Nom de Dieu, Sammy... Ne me dis pas que... Je t'interdis de faire ça, tu m'entends ?
- Et tu feras quoi pour m'en empêcher lorsque tu seras mort ?
- J'ai vendu mon âme pour que tu vives et toi, tu me dis que tu veux me rejoindre lorsque je serai en Enfer ?
- Je t'aime, Dean. Et je sais que je suis incapable de vivre sans toi. Si tu m'aimais, tu le comprendrais...
- Je t'aime... je le comprends mais je ne l'accepte pas... Tu as ta vie devant toi, Sammy. Tu pourras rencontrer une jolie fille, lui faire des gosses... Je t'en prie... Si tu meures, mon pacte n'aura servi à rien...
Comme son cadet ne répondait pas, Dean insista :
- Sammy... promets-moi que tu ne feras pas de connerie... Ce qui m'attend est assez effrayant sans que j'aie en plus à avoir peur que tu me suives dans la tombe !
- Je ne peux pas...
- Il le faut pourtant ! S'énerva l'aîné. Oh...
Il s'interrompit, hésitant, puis lança :
- C'est du chantage, c'est ça ?
- Quoi ?
- Tu trouves que je ne suis pas assez concerné par ce qui va m'arriver alors tu te dis que si tu mets ta propre vie dans la balance, ça va me faire réagir ?
- Quoi ? Non... Non ! Dean, je t'assure que non !
L'aîné des Winchester se leva d'un bond, envahi par la colère.
- Putain, Sammy ! C'est dégueulasse de me faire ça !
- Dean, je te jure que...
- Alors, promets-le moi ! Promets-moi que tu ne feras pas de connerie !
- Dean...
- Promets-le !
Son cadet lui adressa un regard empli de tristesse, puis soupira profondément avant de souffler :
- Je te promets que je ne ferai rien qui mette ma vie en danger lorsque tu... lorsque ça sera fini pour toi... enfin, rien de plus dangereux ou stupide que ce qu'on fait maintenant...
Dean le fixa un long moment pour savoir s'il était sincère. Finalement, il était incapable de dire si Sam lui avait menti ou non, mais il se rendait compte qu'il ne voulait pas passer les quelques semaines qui lui restaient à se disputer avec son frère, pas après la nuit qu'ils venaient de vivre. Il soupira longuement, puis se rassit en soufflant :
- Merci.
Sam lui adressa un petit sourire triste qui lui serra un peu plus le coeur. Dean décida alors de tout faire pour rendre le temps qui leur restait ensemble le plus agréable possible. Il plaqua sa main sur la nuque de son cadet, l'attirant à lui pour un baiser langoureux. Leurs corps s'enflammèrent à nouveau et c'est dans une étreinte où se mêlaient l'urgence et la passion qu'ils terminèrent cette nuit où tout avait commencé par accident.

Fin.
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