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Gregory House se réveilla en sursaut et en nage au beau milieu de la nuit. Trois semaines… cela faisait trop semaines que l’accident avait eu lieu… trois semaines qu’Amber était morte… et trois semaines qu’il faisait le même cauchemar toutes les nuits…
Ca commençait comme un souvenir de cette soirée-là : Amber le rejoignait dans le bar, l’emmenait à l’extérieur, le suivait dans le bus. Tout à coup, le camion fonçait sur eux et les percutait. Là, Amber devenait floue et se transformait en une autre personne… en James Wilson… Et c’est au moment où son meilleur ami mourrait sous ses yeux que Greg se réveillait brusquement.
Ne parvenant pas à retrouver le sommeil, il se leva, prit sa canne et se dirigea vers la salle de bains. Après une douche bien chaude, il enfila un survêtement puis alla se préparer un café. Il était presque quatre heures du matin lorsqu’il s’affala sur son sofa pour regarder la télé en attendant qu’il soit l’heure pour lui de partir à l’hôpital.

La première personne que vit House en entrant fut le Docteur Lisa Cuddy qui le dévisagea un moment avant de lancer :
- Vous avez une mine affreuse !
- Merci, vous aussi. J’adore quand vous me dites des gentillesses dès le matin !
Il continua à marcher vers les ascenseurs, mais, à son grand déplaisir, elle le suivit.
- Vous avez de ces cernes ! Vous dormez bien ?
Il s’arrêta et se tourna vers elle :
- Quand les deux call-girls qui occupent mon lit en ont fini avec moi, oui.
Cuddy lui adressa un regard agacé, mais ne releva pas et changea de sujet :
- Vous avez des nouvelles de Wilson ?
- Non.
- Je suis très inquiète pour lui. Je lui ai laissé plusieurs messages sur son fixe et son portable mais il ne m’a pas rappelée.
House ne répondit pas. Il se tourna à nouveau vers l’ascenseur qui venait d’arriver et y monta. Cuddy le suivit à l’intérieur, insistant :
- Vous devriez peut-être aller le voir.
Greg rétorqua d’un ton encore plus sec que d’habitude :
- Il me rend responsable de la mort de la femme qu’il aimait. Vous pensez vraiment qu’il a envie de voir ma tête ? Laissez-le faire son deuil en paix. Quand il en aura marre, il reviendra bosser et tout sera à nouveau comme avant.
- Vous y croyez vraiment ?
Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent et House en sortit en soufflant :
- Non.

La journée était interminable. Numéro 13 et ses deux collègues couraient partout pour donner un coup de main aux urgences qui avait accueillis les victimes d’un carambolage sur l’autoroute. House, quant à lui, passa de longues heures enfermé dans son bureau, couché sur le sol ou installé dans son fauteuil, les yeux dans le vague, toutes sortes de pensées traversant son esprit, mais la plupart liées à James Wilson.
En fin d’après-midi, il sortit sur la terrasse, enjamba le muret et s’y assit, face à la porte du bureau de son ami. Il ne l'aurait jamais admis devant personne mais Wilson lui manquait plus qu'il ne l'aurait cru. Cent fois depuis ce jour funeste, il avait pris son téléphone pour appeler son meilleur ami... et cent fois il l'avait reposé, conscient qu'il était la dernière personne que celui-ci aurait envie d'entendre. Cuddy n'était pas la seule à être inquiète : Greg savait qu'une épreuve aussi terrible pouvait éreinter le plus coriace des durs à cuire... or, James était un homme tendre et sensible qui ne pouvait être que totalement dévasté par la perte de sa bien-aimée.
House soupira profondément : il ne pouvait pas rester là à ne rien faire. Il devait agir, même si cela devait se solder par une douleur encore plus grande que celle qu'il ressentait actuellement.

Le soleil se couchait sur Princeton lorsque Gregory House arriva devant la porte de l'appartement d'Amber et James. Il sonna plusieurs fois en vain. En désespoir de cause, il ouvrit la porte avec la clé qu'il venait de trouver au-dessus du chambranle. Lorsqu'il poussa la porte, il fut frappé par l'odeur de renfermé... et d'alcool. Il pénétra dans l'appartement plongé dans la pénombre, essayant de ne pas trébucher sur les bouteilles vides qui jonchaient le sol.
- Wilson ?
Un borborygme incompréhensible lui répondit en provenance de la chambre. Il s'y dirigea et trouva son ami assis dans un coin de la pièce, recroquevillé sur lui-même, serrant une bouteille de Scotch contre son torse. House s'approcha et s'agenouilla près de lui, essayant d'oublier la douleur de sa cuisse qui se réveilla en protestation à ce mouvement.
- Eh ben ! T'en tiens une bonne mon pote !
Un grognement lui répondit. Il soupira, puis se releva et alla ouvrir en grand la fenêtre. Avant de s'occuper de son ami, il devait renouveler l'air de l'appartement et faire un peu de rangement. Vu l'état d'ébriété dans lequel il se trouvait, Wilson ne risquait pas d'aller bien loin de toutes façons !

Une bonne heure plus tard, l'appartement avait à peu près repris une apparence normale. House retourna alors dans la chambre s'occuper de son ami. Celui-ci semblait un peu plus lucide qu'auparavant et le fixait avec une lueur de colère.
- Qu'est-ce que tu fous ici ?
- Je suis la femme de ménage mexicaine, ça se voit pas ?
- Fous le camp !
- Pas avant que tu aies dessoulé, mon vieux !
House s'approcha et se pencha pour aider Wilson à se lever mais celui-ci repoussa violemment sa main.
- Je ne veux pas de ton aide !
- Ecoute, je...
Avec une vigueur surprenante vu son état, James se leva d'un bond, puis s'avança vers son ami, l'air furieux :
- Elle est morte à cause de toi ! Elle est morte parce qu'elle t'a suivi dans ce bus ! Je l'aimais et TU L'AS TUEE !
Greg ne répondit pas. Son meilleur ami avait raison : le sentiment de culpabilité qu'il ressentait depuis l'accident ne faisait que croître jour après jour. Son mutisme sembla décupler la fureur de James :
- VA T'EN ! JE NE VEUX PLUS JAMAIS TE VOIR ! SORS D'ICI !
Les effets de l'alcool se firent à nouveau sentir. Wilson tomba à genoux sur le sol, en pleurs. House souffla :
- Tu aurais préféré que je meure à sa place ?
Il sentit son cœur se déchirer lorsque son ami releva la tête et répondit simplement :
- Oui.
Il recula de quelques pas, puis fit demi-tour pour quitter la chambre. Arrivé dans l'encadrement de la porte, il se retourna et lança :
- Moi aussi...
Il quitta la pièce mais pas l'appartement. Il ne voulait pas que son ami retombe dans l'alcool, il voulait l'aider, même si James ne voulait pas de son aide. Il soupira, prit un magazine sur la table basse et s'installa dans le sofa. Tout ce qu'il avait à faire, c'était attendre.

Greg avait fini par s'endormir sur le sofa mais avait encore été réveillé par son cauchemar. Il se redressa, passa une main dans ses cheveux déjà ébouriffés, puis jeta un coup d'œil à sa montre : c'était presque le matin. Surpris d'avoir dormi aussi longtemps, il passa à la salle de bains après avoir avalé deux comprimés de Vicodine, puis alla voir son ami. James dormait profondément à même le sol. Greg ne le réveilla pas, le laissant profiter d'un peu de repos bien mérité et alla se faire un café. Il tourna dix minutes dans la cuisine avant de réaliser qu'Amber ne buvait que du déca... Soupirant, il descendit rapidement jusqu'à un bar proche pour aller chercher sa dose de caféine. Ramenant un gobelet pour James et un autre pour lui-même – son second après celui qu'il venait d'avaler en bas – il remonta jusqu'à l'appartement. Il déposa les breuvages dans la cuisine, puis retourna voir son ami... qui n'était plus dans la chambre. Il entendait l'eau couler dans la douche et sourit : si Wilson avait retrouvé le sens de l'hygiène, ça voulait dire qu'il n'était plus ivre.
Quelques minutes plus tard, James le rejoignit dans le salon, vêtu d'un pantalon et d'un tee-shirt propres.
- Café ! Lança House en lui tendant un gobelet en carton.
Après un court instant d'hésitation, Wilson le prit et but une gorgée.
- Ca va la tête ?
- Ca ira. Qu'est-ce que tu fais encore ici ?
- Oh... tu te souviens que j'étais là hier soir ? Je pensais qu'avec ce que tu te tenais, tu l'aurais oublié.
- Tu n'as pas répondu à ma question !
House se contenta de sourire à son ami, puis retourna dans le salon. Wilson le suivit, insistant :
- Je t'ai demandé de me laisser tranquille !
- Je ne peux pas.
- Pourquoi ?
- Tu es mon meilleur ami. Je ne peux pas te laisser plonger dans l'alcoolisme !
- Et si moi j'ai envie d'y plonger ?
Greg se planta face à son ami et, le regardant droit dans les yeux, il lui demanda :
- Tu crois qu'elle aurait voulu ça ?
- Ne me parle pas d'elle ! Gronda t'il. Tu ne sais rien d'elle ! Tu ne la connaissais pas ! Tu la détestais parce qu'elle était proche de moi ! Parce qu'à cause d'elle, je ne passais plus autant de temps avec toi à t'écouter déblatérer sur ta pauvre petite vie misérable !
- Tu as raison.
Choqué de sa réponse, Wilson recula d'un pas. House ne put s'empêcher de lui adresser un sourire narquois :
- Quoi ? Pourquoi ça a l'air d'autant te surprendre ?
- Je... je... tu... tu étais vraiment jaloux ?
Le ton de sa voix s'était radouci brusquement sous l'effet de la surprise. Greg sentit une vague de tristesse le traverser et il dut détourner le regard pour ne pas se laisser aller. Il prit une grande inspiration, puis souffla :
- Quand j'ai risqué ma vie pour retrouver la mémoire, je l'ai fait parce que je savais que si elle mourrait, tu me détesterais... et que c'était une chose que je ne pourrais pas supporter...
House se tourna vers Wilson pour le regarder à nouveau dans les yeux. Devant son air d'incompréhension, il ajouta :
- Je vois que tu n'as toujours pas compris que quand je te dis que je t'aime, ça n'est pas seulement comme un ami...
Sous le choc, James ouvrit la bouche, puis la referma sans un son. Il fit un nouvel essai pour parler mais fut interrompu par la sonnerie du téléphone.
- Tu devrais répondre, c'est sûrement Cuddy. A force d'ignorer ses appels, elle va finir par débouler ici pour te « réconforter » à grand coup de décolleté plongeant !
Wilson fit un pas vers la table basse puis décrocha sans quitter House des yeux.
- Oui, c'est moi... oui, Docteur Cuddy, ça va... Non non, je vous assure, je vais bien. Je peux vous rappeler plus tard ?... Merci. Au revoir.
Il raccrocha, secoua la tête et souffla :
- Pourquoi tu ne m'as rien dit avant ?
- Ca aurait changé quelque chose ? Demanda Greg tout en connaissant déjà la réponse.
- Non... enfin si... peut-être... enfin, j'en sais rien !
- Tu vois... ça n'aurait fait que mettre à mal notre amitié... et je n'en avais pas envie.
- Comment... comment c'est arrivé ?
Le diagnosticien sourit tendrement :
- Tu n'as aucune idée de ton pouvoir de séduction, mon cher Jimmy.
Wilson se passa une main dans les cheveux, l'air perdu et les joues un peu rouges.
- C'est impossible ! Tu es mon meilleur ami ! Tu ne peux pas être amoureux de moi !
- Pourtant je le suis.
- Et tu comptais me le dire un jour ? Si tout ça n'était pas arrivé, tu me l'aurais dit ?
Greg ne connaissait pas lui-même la réponse. Il se contenta de hausser les épaules. Il sentit soudain la douleur de sa cuisse se réveiller et fouilla dans ses poches à la recherche de son tube de Vicodine. Il prit deux comprimés, puis leva à nouveau les yeux vers son ami qui fixait à présent le sol.
- Tu devrais partir...
Surpris, House protesta :
- Je ne peux pas te laisser seul. Tu as besoin...
- La seule chose dont j'ai besoin, c'est de solitude. Ne t'en fais pas, je ne compte pas me souler encore une fois. J'ai besoin de réfléchir mais je ne peux pas le faire si tu es là.
- James...
- Va t'en... s'il te plait...
House soupira profondément :
- D'accord... Tu sais où me trouver si tu as besoin de moi...
Il fit volte-face, puis commença à se diriger vers la porte, le cœur gros. Même s'il avait prévu une telle réaction de la part de son ami, il ne pouvait s'empêcher d'être un peu déçu. Il quitta l'appartement, espérant jusqu'à la dernière seconde que Wilson le rappelle, puis rentra chez lui.

Un mois plus tard

Greg était assis à son bureau et regardait Wilson qui, dans le couloir, parlait avec une infirmière. Depuis que son ami avait repris le travail, ils n'avaient eu que des discussions professionnelles. A chaque fois que House avait tenté d'aborder un sujet plus personnel, l'oncologue avait détourné la conversation ou avait prétexté une urgence pour s'éloigner de lui.
Soupirant, il enfouit sa tête entre ses mains et ferma les yeux. Il savait qu'il n'aurait pas dû avouer ses sentiments ce jour-là... il savait qu'il n'en ressortirait rien de bon... mais son instinct avait été plus fort que sa raison, comme souvent chez lui. Et, à cause de ça il avait perdu son meilleur ami... il avait éloigné de lui le seul être qui comptait dans sa vie... le seul qui lui donnait une raison de continuer à se battre...
Ne pouvant lui parler, il avait passé ces dernières semaines à observer son ami. Il l'avait vu faire peu à peu le deuil d'Amber, recommencer à sourire, puis à rire. Depuis maintenant quelques jours, il avait remarqué que James paraissait avoir enfin tourné la page. Il l'avait même surpris à flirter avec une patiente, réveillant ainsi sa jalousie.
Il lui manquait... même lorsqu'ils se retrouvaient dans la même pièce, son ami lui manquait. Et l'attitude de Cuddy, qui ne pouvait évidemment pas comprendre ce qui se passait entre eux, n'arrangeait rien. Pour elle, la distance qui s'était installée entre deux de ses meilleurs médecins ne pouvait être due qu'à la mort d'Amber. Et, imperceptiblement, du moins pour les autres, elle avait tenté de se rapprocher de House. Il savait qu'elle craquait pour lui... ce n'était pas un secret, tout l'hôpital le savait... et elle semblait vouloir profiter de la situation pour s'immiscer dans la brèche ouverte dans la vie du diagnosticien. Mais celui-ci, même s'il lui arrivait encore de fantasmer sur physique avantageux, n'avait pas de place pour elle dans son cœur. Il ne voulait qu'une seule personne, la seule personne qu'il savait qu'il n'aurait jamais : le Docteur James Wilson.

La journée était finie. Tous les employés qui n'étaient pas de garde avaient quitté l'hôpital depuis longtemps, mais Gregory House était toujours là. Il sortit sur la terrasse, jeta un bref coup d'œil vers le bureau éteint de son ami, puis s'appuya à la rambarde, contemplant les lumières de la ville de Princeton. Perdu dans ses pensées, il sursauta presque lorsque la voix de Wilson retentit derrière lui.
- Bonsoir.
Il se retourna, surpris de voir son ami adossé à la porte de son propre bureau. L'oncologue avait les bras croisés et fixait l'horizon.
- Bonsoir... je pensais que tu étais déjà parti, souffla House en reprenant sa contemplation de la ville.
- Je devrais l'être... mais je n'avais pas envie de rentrer dans une chambre vide...
Greg savait que son ami avait quitté l'appartement d'Amber environ une semaine après leur discussion et avait regagné l'hôtel où il séjournait avant.
- House, je... il faut qu'on parle...
- Je t'écoute.
- Je suis désolé...
Surpris, le diagnosticien se retourna à nouveau face à son ami. Il s'adossa à la rambarde et demanda :
- De quoi ?
- Je n'aurais jamais du te mettre la mort d'Amber sur le dos... ça n'était pas de ta faute...
- Si, ça l'était... et tu le sais très bien...
James se passa une main sur la nuque, soupirant :
- Tu ne me facilites pas la tâche, tu sais.
- Je sais.
- Je n'aurais jamais du te dire que j'aurais préféré que tu meures à sa place... j'étais en colère... j'étais triste de l'avoir perdue... mais j'ai menti...
Alors que Greg ouvrait la bouche pour parler, son ami leva la main pour le faire taire :
- Laisse-moi finir, s'il te plait.
Le diagnosticien acquiesça en silence. James continua :
- J'ai menti mais je ne m'en suis rendu compte que très récemment. Je me suis demandé ce que serait ma vie si tu étais mort suite à cet accident... est-ce que je serai resté avec elle ? Je l'aurais épousée ? Je me suis posé toutes ces questions et me suis rendu compte que la réponse à chacune d'elle est « non ». Je l'aimais... je tenais à elle... mais pas autant que j'aurais dû... Je crois que si je me suis accroché à elle, c'était parce que j'avais peur... peur de m'avouer qu'une autre personne comptait beaucoup plus à mes yeux... une personne qui était prêt à donner sa vie pour ne pas me perdre...
Tout en parlant, James s'était approché de Greg. Lorsqu'il termina sa dernière phrase, son visage ne se trouvait plus qu'à quelques centimètres de celui de son ami. Celui-ci avait senti les battements de son cœur s'accélérer durant la tirade de l'autre homme.
A présent, ils étaient face à face. Leurs regards étaient soudés malgré la pénombre. Gregory pouvait sentir le souffle chaud de James contre ses lèvres. Une envie irrésistible de les goûter s'empara de lui. Il se redressa rapidement et plaqua sa bouche contre celle de son ami. Ne sentant aucune réaction de la part de Wilson, il se recula, déçu. Mais celui-ci l'attrapa par la nuque et l'attira à nouveau à lui, cette fois pour un baiser des plus fougueux.

Lorsqu’ils furent contraints de se séparer par manque d’air, Greg s’exclama :
- Wouah ! C’était… wouah !
- Arrête de te foutre de moi ! répondit James, les joues légèrement roses.
- Je me fous pas de toi ! C’était wouah ! Je comprends mieux ton succès auprès des femmes !
House s’amusait de voir son ami rougir jusqu’à la racine de ses cheveux. S’appuyant sur sa canne, il s’approcha de lui lentement, jusqu’à ce que Wilson se retrouve dos au mur, au propre comme au figuré. Gregory colla son corps contre celui de l’autre homme afin de lui montrer l’effet qu’il lui faisait. James eut soudain l’air affolé et repoussa un peu brusquement son ami.
- Tu vas trop vite là…
- Je sais… mais je voulais juste te prouver que je suis sérieux. Et que je ne compte pas te laisser m’échapper…
- Je n’ai aucune envie de t’échapper… sourit l’oncologue.
- T’as pas intérêt ! lança House l’air menaçant. Maintenant que tu m’as donné un aperçu de ce dont tu es capable, j’ai bien l’intention de tester le reste ! Ajouta t'il avec un grand sourire qui fit encore plus rougir son compagnon.
Greg s’approcha à nouveau pour l'embrasser tendrement. Il se sentait enfin à sa place, enfin chez lui... il était conscient que leur relation connaîtrait des bons et des mauvais moments, mais il ne voulait plus passer à côté du bonheur et était bien décidé à tout faire pour que James Wilson reste à lui à jamais.

Fin.


Fic terminée le 21/7/08


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