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Story Notes:
Spoilers jusqu'à l'épisode 1x06.
Merlin n'avait pas le choix. S'il n'utilisait pas immédiatement ses pouvoirs, Arthur allait mourir. Il se concentra, puis laissa la magie l'envahir. Il posa ses mains sur les blessures sanglantes qui déchiraient le torse du prince. Celui-ci était à peine conscient mais se tordit de douleur en agrippant les poignets de son ami. Les mots sortirent d'eux-même de la bouche de Merlin, presque sans qu'il ait conscience de les prononcer. Les blessures, pourtant profondes, se refermèrent lentement, ne laissant aucune trace.

Lorsque Merlin releva les yeux vers le visage d'Arthur, il lut dans son regard azur un mélange de peur et de dégoût. Le prince repoussa son valet, puis se leva d'un bond :
- Tu es un sorcier !
- Non, je...
- Ne mens pas ! Je t'ai vu utiliser la magie !
- Pour te sauver la vie ! Se défendit Merlin, comprenant qu'il ne servait plus à rien de nier.
- Dire que je te faisais confiance... dire que...
Arthur se figea, puis souffla :
- Tu m'as ensorcelé...
- Quoi ?
- Je comprends mieux maintenant pourquoi j'ai ces sentiments pour toi... ces sentiments que je ne devrais pas avoir pour un homme... tu m'as ensorcelé !
- Non !
- Quel était ton but ? T'emparer du pouvoir ? Me discréditer aux yeux de mon père ? Réponds !
- Je ne t'ai pas...
Merlin ne put finir sa phrase. Arthur fit volte-face, puis monta sur son cheval et partit au galop en direction de Camelot. Encore sous le choc, le brun resta un long moment immobile, le cœur déchiré. Puis, réalisant que tout était fini, il grimpa sur sa monture et prit lui aussi le chemin qui menait au château.

***


Une semaine plus tôt

Merlin était en train d’étudier le grimoire que Gaius lui avait donné lorsque celui-ci entra dans sa chambre :
- Ma réserve de reine-des-prés est pratiquement vide. Pourrais-tu aller m'en chercher ?
- Où est-ce qu'on en trouve ?
- Tu vois le petit lac au nord de Camelot, à deux heures de marche ?
- Bien sûr.
- La reine-des-prés pousse sur les rives de ce plan d'eau. J'aurais besoin que tu en remplisses deux sacs.
- Pas de problème, sourit le jeune homme.
Il rangea le grimoire dans sa cachette, puis alla prendre les sacs dans l'atelier. Alors qu'il sortait dans la cour, un éclat de voix lui parvint :
- IL EN EST HORS DE QUESTION, VOUS M'ENTENDEZ !
Il avait reconnu le timbre familier d'Arthur et ne fut pas surpris de le voir débouler dans la cour d'un pas rapide, l'air furieux. En voyant son valet, le prince s'approcha et demanda sur un ton qui ne laissait plus rien paraître de son récent accès de fureur :
- Où vas-tu ?
- Près du lac, cueillir de la reine-des-prés pour Gaius.
- Je t'accompagne. Il paraît que des brigands traînent dans le coin. Mon épée pourrait t'être utile.
Merlin ne répondit pas, se contentant de sourire largement. Il était toujours ravi de passer du temps avec Arthur. Depuis quelques semaines, il avait réalisé que ses sentiments envers le jeune prince avaient changé. Au début, il s'était demandé ce qui lui arrivait, pourquoi son cœur s'emballait ainsi en présence de l’autre homme. Et puis, peu à peu, il avait compris. Il avait eu du mal à l'accepter mais avait dû se rendre à l'évidence : il était irrémédiablement tombé amoureux d'Arthur. Et il avait fini par se résigner à devoir garder un second secret, peut-être encore plus difficile à dissimuler que le premier.

Ils firent le trajet vers le lac en silence. Merlin n'osait pas interroger Arthur sur ce qui s'était passé au château avant leur départ et le prince ne semblait pas enclin à en parler. Ils arrivèrent au bord de l'étendue d'eau sous un soleil de plomb. Arthur s'assit à l'ombre contre un arbre, mâchonnant une brindille. Merlin l'observa un instant, se demandant ce qui pouvait bien rendre l'autre homme si silencieux, puis alla remplir les deux sacs de reine-des-prés.
Lorsqu'il revint vers l'arbre, il eut la surprise d'y trouver les vêtements du prince posés en tas sur le sol, son épée dessus. Il se tourna vers le lac et se figea, troublé : Arthur, uniquement vêtu de ses chausses, était monté sur un rocher qui surplombait l'eau et s'apprêtait à plonger. Comme s'il avait senti le regard de Merlin sur lui, le prince se tourna et lui sourit avant de sauter. Il disparut un long moment sous la surface, si longtemps que le jeune sorcier crut que son ami s'était noyé. Au moment où il s'apprêtait à utiliser ses pouvoirs pour le sortir de là, la tête d'Arthur creva l'eau. Le prince nagea un moment, puis s'approcha de la berge où se trouvait son écuyer.
- Sais-tu nager, Merlin ?
- Oui.
- Alors, viens !
- Euh... non, je suis très bien ici.
- De quoi as-tu peur ? sourit Arthur.
- Je n’ai pas peur ! s’exclama le brun, un peu vexé par le regard amusé que posait le prince sur lui.
- Alors viens ! Je ne te demande même pas de plonger comme moi, juste de venir dans l’eau. Tu ne vas pas rester planté là en plein soleil alors qu’il est si agréable de nager un peu !
Merlin hésita encore un court moment, puis se décida enfin. Il enleva ses vêtements, ne gardant que ses chausses, les plia soigneusement et les posa sur les sacs de reine-des-prés. Lorsqu’il se retourna vers le lac, Arthur le fixait en souriant. Merlin ne put s’empêcher de rougir violemment sous le regard intense de l’autre homme. Mal à l’aise, il se dépêcha de rentrer dans l’eau fraîche. La différence de température le surprit, lui arrachant un violent frisson. Il eut un léger vertige qui lui fit perdre pied. Alors qu’il coulait, il sentit un bras puissant entourer sa taille et le remonter à la surface. Il toussa, recrachant le peu d'eau qu'il avait avalée.
- Tu vas bien ? Demanda la voix inquiète d'Arthur tout contre son oreille.
Merlin réalisa soudain la position dans laquelle il se trouvait et rougit à nouveau. Il voulut se dégager des bras du blond, mais celui-ci ne semblait pas décidé à le relâcher.
- Je vais bien, merci. Vous... vous pouvez me lâcher maintenant...
Arthur sembla considérer sa requête un moment, puis s'éloigna finalement. Merlin sentit une vague de dépit l'envahir et se détourna pour que son ami ne voie pas les larmes qui étaient apparues dans ses yeux. Il entendit le prince s'éloigner à la nage. Il resta quelques minutes à faire du sur-place, essayant de calmer le trouble qui s'était emparé de son être. Le corps d'Arthur contre le sien avait réveillé certaines sensations qu'il avaient découvertes lors de rêves très perturbants qu'il s'était mis à faire depuis quelques temps. Il eut un mal fou à se calmer mais décida finalement de ressortir de l'eau, maudissant cette fausse bonne idée qu'il avait eue d'obéir au prince en le rejoignant dans l'eau.

Merlin était à peine remonté sur la berge qu'il fut rejoint par Arthur. Le blond s'allongea au soleil, les mains derrière la tête, le regard fixé sur le ciel bleu, sans prêter attention à son valet qui se rhabilla rapidement, trempant ses vêtements.
- Tu aurais dû attendre de sécher un peu avant de les remettre.
- Ma peau ne supporte pas le soleil, mentit Merlin en s'asseyant à côté de lui.
Il avait toujours été complexé par sa carrure de gringalet qui lui avait valu brimades et moqueries dans son enfance. Cela ne pouvait s'arranger en présence d'Arthur dont le corps finement musclé était parfait en tous points, du moins à ses yeux.
Au bout d'un moment de silence, le prince souffla :
- Mon père veut me marier.
Le cœur de Merlin manqua un battement. Il demanda d'une voix qu'il trouva trop tremblante :
- A qui ?
- A la fille du Seigneur Valois. Il dit que je dois avoir un héritier avant de devenir Roi. Parce que si jamais il m'arrivait malheur et que je n'avais pas de fils pour me succéder, le royaume tomberait à nouveau dans le chaos.
Le brun déglutit difficilement avant d'interroger :
- Vous allez l'épouser ?
- Non.
- Pourquoi ? Est-elle hideuse à ce point ?
Arthur se redressa sur un coude, puis fixa son regard azur sur Merlin qui sentit un frisson traverser son échine.
- Elle est très belle... mais je n'en veux pas... je n'ai pas l'intention de me marier.
- Jamais ? Souffla le brun en tentant d'éviter le regard du blond.
Le prince s'assit complètement avant de répondre, toujours en le fixant :
- Cela dépendra...
- De quoi ?
Arthur ne répondit pas. Il se pencha un peu plus vers Merlin qui était totalement figé, ne comprenant pas ce qui était en train de se passer. Ce n'est que lorsque le blond posa ses lèvres sur les siennes qu'il réalisa... et fut pris d'une peur terrible ! Il bondit sur ses pieds et partit en courant vers Camelot, oubliant ses sacs sur le sol.

Merlin traversa l'atelier de Gaius en trombes, sans répondre aux questions de son tuteur. Il s'enferma dans sa chambre dont il verrouilla la porte à l'aide d'un sort et se jeta sur sa paillasse, en larmes. Il se sentait complètement perdu. Il avait rêvé de ce moment, de ce baiser, mais s'était persuadé que ça n'arriverait jamais. Et là, de sentir les lèvres d'Arthur sur les siennes... son tout premier baiser... il avait pris peur des conséquences, de ce que tout cela impliquait.
Gaius frappa plusieurs fois contre sa porte, mais il ne voulait pas lui parler. Il avait besoin de temps pour réfléchir, remettre de l'ordre dans ses idées. Au bout d'un moment, il entendit la voix d'Arthur et tendit l'oreille :
- Merlin est ici ? Demanda le prince.
- Il s'est enfermé dans sa chambre, répondit Gaius. Que s'est-il passé ?
- Rien... Voici vos sacs de reine-des-prés. Ils les a oubliés au lac. Dites-lui que...
Arthur se tut un instant, puis soupira :
- Je vous laisse.
Merlin l'entendit quitter l'atelier. Quelques secondes plus tard, la voix du médecin retentit à nouveau derrière le battant :
- Je ne sais pas ce qui s'est passé entre vous, Arthur semble aussi perturbé que toi. Si tu ne veux pas m'en parler, je comprendrai... mais je pense que tu devrais discuter avec lui.
Le jeune homme ne répondit pas. Il entendit son tuteur s'éloigner et enfouit à nouveau son visage dans son oreiller. Il savait que Gaius avait raison. Il savait qu'il devrait tôt ou tard parler de ce qui s'était passé avec Arthur. Pourtant, il ne pouvait pas se résoudre à affronter son regard parce qu'il savait qu'il ne serait pas capable de lui dissimuler plus longtemps ses sentiments.

***


Deux jours passèrent. Merlin avait soigneusement évité de croiser le prince et celui-ci ne l'avait pas sollicité. Le jeune sorcier était toujours aussi perturbé par ce qui s'était passé au lac. Ses nuits étaient peuplées de rêves plus que troublants, mêlant souvenirs et fantasmes.
Alors qu'il rangeait un peu l'atelier, Gaius le rejoignit et lui tendit un flacon :
- Va apporter ça au valet du Roi.
Comme le jeune homme ne bougeait pas, son tuteur gronda :
- Maintenant !
Merlin soupira, prit le flacon et se dirigea vers le château. Il trouva le valet dans la chambre d'Uther, en train de superviser le nettoyage des lieux.
- Gaius m'a demandé de vous amener ça.
- Merci.
Le jeune homme quitta la pièce. Il allait redescendre lorsque la voix familière d'Arthur lança dans son dos :
- Il faut qu'on parle !
Merlin se figea, cherchant une excuse pour se dérober mais l'autre homme ne lui en laissa pas le temps. Le prince l'attrapa par le bras et l'entraîna dans sa chambre dont il referma la porte à clé derrière eux. Merlin resta debout au milieu de la chambres, indécis. Son cœur battait la chamade alors qu'Arthur s'approchait de lui.
- J'aimerais que tu me pardonnes... souffla soudain le prince.
Abasourdi, Merlin bredouilla :
- Je... je... pour quoi ?
- Pour ce qui s'est passé l'autre jour près du lac. Je ne sais pas ce qui m'a pris. Je sais que tu m'en veux et...
- Non ! L'interrompit le jeune sorcier.
Cette fois-ci, ce fut au tour d'Arthur d'être surpris.
- Non ?
- Non, je ne vous en veux pas... souffla Merlin en baissant les yeux vers le sol.
- Tu veux dire que...
Arthur s'approcha un peu plus, obligeant l'autre homme à reculer jusqu'à ce qu'il se retrouve bloqué contre le mur.
- Merlin, regarde-moi !
Le jeune homme obéit. Son regard plongea dans celui du prince, éclairé d'une lueur inconnue. Arthur posa ses mains de chaque côté de la tête de son écuyer, puis s'avança jusqu'à ce que leurs corps se frôlent.
- Vas-tu t'enfuir encore une fois ?
Merlin déglutit avec difficultés, puis souffla :
- Non...
Pour la seconde fois, la bouche d'Arthur se posa sur celle du jeune sorcier qui, instinctivement, referma ses bras autour de son cou. Merlin sentit bientôt la langue du prince venir forcer la barrière de ses lèvres. Une vague de désir monta en lui lorsque le baiser devint plus langoureux. Il ne savait plus où il était, il ne sentait même plus le mur froid et dur contre son dos. Il n'avait conscience que de la bouche d'Arthur contre la sienne, de leurs langues qui s'entremêlaient et de ses mains qui commençaient à s'insinuer sous sa tunique pour caresser ses flancs. Un violent frisson de désir traversa son échine quand le prince plaqua un peu plus son corps contre le sien, ne lui laissant plus rien ignorer de son envie.
Arthur délaissa sa bouche pour dévorer la ligne de sa mâchoire, puis le lobe de son oreille avant d'y murmurer :
- Tu m'appartiens...
Merlin voulait répondre, lui dire qu'il n'était pas un objet, lui répondre effrontément comme il le faisait souvent, mais les sensations que l'autre homme faisait naître en lui étaient si forte qu'il ne voulait pas risquer que tout s'arrête brusquement. Sa riposte se perdit alors dans un gémissement lorsque les dents d'Arthur mordirent légèrement la peau tendre de son cou, y laissant leur marque.

Des coups frappés à la porte firent sursauter les deux hommes. Ils se séparèrent vivement, aussi essoufflés l'un que l'autre. La voix d'un serviteur lança depuis le couloir :
- Sire, le Roi veut vous voir. Immédiatement.
- Je viens ! Répondit Arthur en remettant de l'ordre dans sa tenue.
Il se tourna vers Merlin qui n'avait pas bougé et ordonna :
- Tu restes ici jusqu'à ce que je revienne ! Nous n'avons pas fini cette... discussion...
Le sorcier hocha la tête en silence, incapable de parler. Lorsque le prince fut sorti, il se laissa glisser sur le sol, ses jambes refusant de le porter plus longtemps. Il avait encore du mal à réaliser ce qui venait de se passer... et ce qui avait failli arriver. Il effleura ses lèvres du bout des doigts. Il pouvait encore sentir la caresse de celles d'Arthur et son goût dans sa bouche. Son désir se calma peu à peu alors qu'il reprenait ses esprits. Sa raison lui hurlait de fuir, de ne pas attendre le retour du prince, mais son cœur et son corps refusaient de l'écouter, l'empêchant de bouger. Il prit sa tête entre ses mains, essayant de réfléchir calmement à ce qui était en train d'arriver entre eux. Il avait besoin de réponses... une seule personne pouvait lui en donner...

Merlin bondit sur ses pieds et quitta la chambre. Il savait qu'Arthur serait furieux de voir qu'il était parti, mais il ne pouvait pas rester là à ne rien faire. Il fallait qu'il en ait le cœur net ! Il descendit rapidement jusqu'aux cachots, puis se glissa discrètement dans le passage qui menait à la grotte du dragon. Une fois là, il appela :
- Venez ! Il faut que je vous parle ! C'est très important et urgent !
Le dragon se posa avec majesté face à lui, plongeant son regard profond dans celui de l'humain.
- Vous le saviez ? Ca fait partie de notre destinée, n'est-ce pas ?
- Pourquoi me poses-tu une question dont tu as déjà la réponse ?
- Pourquoi vous ne me l'aviez pas dit ? Et pourquoi a-t-il fallu que ça arrive ?
- Vous êtes les deux moitiés d'une même âme.
- Je sais, vous me l'avez déjà dit... mais c'est un homme... et moi aussi... même s'il m'aimait comme je l'aime, je sais qu'il finira par épouser une fille de Seigneur. Il sera Roi et aura besoin d'un héritier.
- Laisse ton cœur te guider, Merlin. Il saura toujours faire les bons choix.
Avant que le jeune sorcier ait eu le temps de répondre, le dragon s'était envolé hors de vue. Dépité, il soupira profondément, puis remonta. Alors qu'il émergeait des cachots, il tomba sur Gwen qui souffla :
- Je ne sais pas ce que tu as fait, mais Arthur te cherche et il a l'air furieux.
- Je lui ai juste désobéi, répondit Merlin sans s'arrêter.
Arrivé au milieu de la cour, il hésita : soit il rentrait chez Gaius et attendait que le prince vienne le chercher, soit il retournait au château, quitte à subir immédiatement ses foudres. Comprenant qu'Arthur avait le droit à une explication de sa part, il choisit la seconde option.

La porte de la chambre était entrouverte. Merlin la poussa et fut surpris de voir que le prince était en train de préparer sa cotte de mailles. En le voyant, Arthur soupira :
- J'ai eu peur que tu aies quitté Camelot.
- J'avais juste besoin de prendre un peu l'air.
- Tu vas avoir tout l'air que tu veux, je pars.
- Où ?
- Une bête sauvage décime les troupeaux depuis plusieurs jours et personne n'a réussi à la tuer ou à la capturer. Mon père m'a demandé de m'en occuper avec quelques hommes avant qu'elle ne décide de s'en prendre à la population des villages voisins.
- Les chasseurs royaux pourraient bien s'en charger seuls, non ?
- Depuis quand contestes-tu les décisions du Roi ?
Merlin répondit sans réfléchir :
- Je l'ai toujours fait quand elles mettaient ta vie en danger.
Arthur sembla surpris, puis sourit :
- Ne t'en fais pas pour moi. Je sais me défendre. En revanche, c'est ton rôle de faire ça, dit-il en désignant la cotte de mailles. Au travail !
Le jeune sorcier sourit, puis obéit. Lorsqu'il eut terminé d'aider le prince à enfiler son armure, il l'accompagna jusque dans la cour où son cheval et quatre chasseurs l'attendaient. Avant qu'Arthur ne monte sur son destrier, Merlin s'approcha et, tout en faisant semblant de vérifier l'armure, il souffla à son oreille :
- Sois prudent...
Le prince ne répondit pas, mais lui sourit. Il monta à cheval et les cinq hommes quittèrent Camelot. Merlin les suivit des yeux jusqu'à ce qu'ils aient disparu. Soupirant profondément, il rentra chez Gaius.


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