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Colby était resté stoïque lorsque David avait annoncé son départ prochain pour Washington. Mais là, alors qu'ils étaient chez les Eppes pour célébrer le mariage de Charlie et Amita, il eut soudain l'impression que son monde s'écroulait. Ressentant un besoin viscéral de sortir de cette maison, il se rendit dans le jardin, se plantant à côté du bassin des poissons exotiques. Il prit une profonde inspiration et ferma les yeux, savourant le calme de la nuit, essayant de ne pas laisser son esprit dériver vers les pensées déprimantes qui pointaient leur nez.
Quelques minutes plus tard, il entendit des bruits de pas approcher. Il n'avait pas besoin de se retourner pour savoir à qui ils appartenaient. La légère brise lui apporta le parfum familier de l'eau de toilette de David lorsque celui-ci s'arrêta à côté de lui.
— Ça va ?
— Ouais, juste besoin de prendre l'air.
Son ami resta silencieux un moment, puis finit par demander :
— Tu m'en veux ?
Surpris par cette question, Colby se tourna vers lui avant de répondre :
— Pourquoi je t'en voudrais ?
— Parce que j'ai décidé de partir sans t'en parler avant.
— Tu n'avais pas besoin de le faire. C'est ta vie, ta carrière. Bien sûr, tu vas me manquer, mais tu ne pouvais pas laisser passer une telle opportunité. Cette équipe à Washington aura le meilleur chef possible.
— Merci, sourit David. Tu me manqueras aussi.
Il donna une tape sur l'épaule de Colby, puis repartit à l'intérieur. Une fois seul, l'ancien espion referma les yeux, ne voulant pas laisser transparaitre sa tristesse, mais les larmes coulèrent malgré lui.
Cela faisait des années maintenant qu'ils travaillaient en tandem et qu'ils étaient amis, mais il avait fallu que David annonce son départ à l'autre bout du pays pour que Colby se rende compte de la nature exacte des sentiments qui le liaient à son collègue. Pour se consoler, il se disait que de toutes façons, même s'il s'en était aperçu avant, ça n'aurait absolument rien changé car il aurait été totalement incapable d'avouer ce qu'il ressentait à son meilleur ami.
Tandis qu'il était plongé dans ses pensées maussades, une voix féminine l'interpella :
— Alors, Granger, on fait bande à part ?
Il essuya rapidement ses joues humides d'un revers de manche, puis répondit :
— On t'a jamais dit que t'étais un peu pot de colle, Betancourt ?
Elle se planta à côté de lui, les bras croisés.
— Pourquoi tu ne le lui en parle pas ?
Perplexe, Colby souffla :
— Parler de quoi à qui ?
— De tes sentiments à David.
Il nia :
— Je ne vois pas à quoi tu fais allusion.
— Me prends pas pour une idiote, Colby. Je vous ai souvent taquiné avec ça, mais j'ai bien remarqué que tu tiens à lui beaucoup plus qu'à un simple pote.
— Normal, c'est mon meilleur ami.
Nikki soupira profondément en levant les yeux au ciel :
— Dis-donc toi, au concours de la mauvaise foi, tu remporterais le premier prix haut la main !
Colby se détourna, gêné.
— Ecoute, je ne te force à rien, mais si t'as besoin d'en parler, je suis là...
Elle allait s'éloigner lorsqu'il la rappela :
— Attends !
Il hésita une fraction de seconde avant de souffler :
— Tu as raison... mais je ne le lui dirai jamais...
— Pourquoi ?
— Tout simplement parce que David est totalement hétéro... et que je n'ai pas envie de perdre son amitié...
— Alors tu vas le laisser partir comme ça ?
— Oui... c'est le mieux pour nous deux...
Nikki resta un moment silencieuse, puis posa une main sur le bras de son collègue en soufflant :
— Ok... mais ça ne change pas ce que je t'ai dit. Si t'as besoin de parler, je suis là.
— Merci, sourit Colby.
Elle l'attira à lui pour le serrer dans ses bras un long moment, essayant de lui apporter un peu de réconfort.

Aucun des deux ne vit le regard triste posé sur eux depuis l'encadrement de la porte menant au jardin.

***

Huit mois plus tard

David referma son dossier et consulta sa montre. Il était près de vingt-deux heures à Washington soit dix-neuf heures à Los Angeles. On était vendredi soir et le bureau était désert. David en profita pour composer le numéro de portable qu'il connaissait par cœur. Il tomba directement sur la boite vocale et raccrocha sans laisser de message. Il se sentait frustré de ne pas avoir pu entendre la voix de celui qui lui manquait tellement depuis son départ. Il ne se déroulait pas une journée sans qu'il ne se demande ce qui se passait là-bas, à son ancien bureau de L.A. Chaque matin, il consultait les rapports de la côte ouest pour s'assurer qu'aucun de ses anciens collègues n'ait été tué lors d'une affaire. Et chaque matin, il tremblait à l'idée de voir inscrit le nom de Colby Granger sur la liste des agents tombés dans l'exercice de leur devoir.
Quand il avait accepté ce poste à Washington, ce n'était pas l'opportunité professionnelle qui l'avait le plus motivé. Il avait de plus en plus de mal à rester aux côtés de Colby en lui cachant ses sentiments pour lui. Il avait été le premier surpris lorsqu'il s'était aperçu qu'il aurait aimé être plus que son meilleur ami. Et il avait enfoui tout ça au plus profond de lui afin de ne pas risquer de compromettre leur si bonne entente. Mais, au fil des mois, il était devenu trop dur de dissimuler ce qu'il ressentait vraiment. L'offre pour ce poste était tombée au bon moment : il avait été temps pour lui de partir avant de faire un geste ou de dire des mots qu'il regretterait ensuite.

Alors qu'il était plongé dans ses souvenirs, il entendit vaguement les portes de l'ascenseur s'ouvrir. Il ne leva pas les yeux, pensant qu'il s'agissait des employés d'entretien. Il sursauta lorsqu'une voix douloureusement familière se fit soudain entendre dans son dos.
— Bonsoir, David !
Il se leva d'un bond pour se retrouver nez-à-nez avec l'objet de ses pensées.
— Colby ? Mais... qu'est-ce que tu fais là ?
Son ami sourit en désignant son bras en écharpe que David n'avait pas encore remarqué.
— Double fracture de l'avant-bras donc plusieurs mois de repos forcé... Je me suis dit que c'était l'occasion idéale pour venir faire un tour sur la côte est.
Remis de sa surprise, son ancien partenaire n'attendit pas plus pour le saluer correctement. Il attrapa la main valide de Colby et l'attira dans ses bras, prenant garde à ne pas écraser son bras plâtré. Leur étreinte dura quelques secondes de plus que nécessaire, mais aucun des deux ne pensa à la rompre plus tôt.
— Tu aurais dû me prévenir, je serais venu te chercher à l'aéroport.
— Je voulais te faire la surprise, souffla Colby en haussant les épaules. Je ne te dérange pas, au moins ?
— Pas du tout... je viens de finir mes rapports et j'allais partir. Au fait, j'ai essayé de t'appeler il y a quelques minutes.
— Ah ? Sûrement encore ma batterie qui fait des siennes. Nikki me tanne depuis des semaines pour que je change de portable, mais j'ai encore oublié.
La mention de la jeune femme fit se serrer le cœur de David qui n'avait pas oublié ce qu'il avait vu dans le jardin des Eppes. Il retint un soupir, puis demanda :
— Tu loges où ?
— Je ne sais pas encore... vais essayer de me trouver un hôtel pas trop cher...
— Pas besoin, tu viens chez moi. Mon appart' n'est pas immense, mais le sofa est très confortable.
— Ok.
— Tu as des bagages ?
— Juste ça, répondit Colby en désignant le sac de voyage qu'il avait posé à ses pieds.
— Tu as faim ? Je pensais qu'on pourrait aller dîner quelque part avant de rentrer. Je connais un petit restaurant italien pas loin qui fait des lasagnes à tomber.
— Ça c'est une excellente idée !

***

Quelques minutes plus tard, les deux hommes étaient attablés au fond de la salle du restaurant choisi par David.
Colby se sentait mieux depuis qu'il avait retrouvé son ami, mais malgré ses bonnes résolutions, il n'était pas encore prêt à lui avouer la vraie raison de sa visite. Même s'il avait cédé devant l'insistance de Nikki, qui lui répétait que la situation ne pouvait pas être pire vu qu'ils vivaient à des milliers de kilomètres l'un de l'autre, il ne voulait tout de même pas risquer de perdre le respect et l'amitié de l'autre homme. C'était la raison pour laquelle ils ne parlaient pour le moment que de leurs boulots respectifs.
— Comment c'est arrivé ? Demanda David entre deux bouchées en désignant le bras de Colby.
— Ben comme tu le sais, les suspects ont toujours tendance à s'enfuir en nous voyant arriver... Celui-là n'a pas fait exception à la règle. Je l'ai poursuivi sur une échelle de secours. Au moment où j'allais le rattraper, l'échelle a cédé sous notre poids. Le corps du mec a amorti ma chute.
— Il est mort ?
— Yep... mais heureusement pour moi, c'était bien notre assassin... Je crois que j'aurais eu du mal à m'en remettre s'il avait été innocent...
— Un mec qui fuit devant le FBI n'est jamais totalement innocent...
— Je sais.. Mais on en a déjà vu qui fuyaient pour une contravention impayée.
— Ou parce qu'ils avaient volé un paquet de bonbons quand ils étaient gamins... rit David.
— Ah ouais, je m'en souvenais plus de celui-là ! Qu'est-ce qu'ils ont pu nous faire courir ! En attendant, même si le mec a amorti ma chute, je me suis quand même pété le bras en tombant... Du coup, me voilà !
Ils échangèrent un regard complice et un sourire.
— Tu m'as manqué... souffla David.
— Toi aussi, répondit Colby.
Il crevait d'envie de lui en dire plus, mais ce n'était ni le lieu ni le moment. Pour détourner la conversation, il décida de donner des nouvelles des autres, racontant à son ami comment Larry et Otto aidaient à présent le FBI.
— Quand je pense que je me plaignais parfois de ne rien comprendre aux explications de Charlie ! Lança Colby en levant les yeux au ciel. Je peux te dire que je le regrette vraiment certains jours. Larry et Otto sont gentils, mais fatigants ! Mais bon... ils nous aident bien sur les enquêtes alors on ne peut pas trop les renvoyer bouler...
— Charlie et Amita sont toujours à Cambridge ?
— Oui, encore pour quelques mois au moins. Et Don et Robin n'ont toujours pas fixé la date. Elle passe son temps aux quatre coins du pays pour des affaires donc c'est pas trop évident pour eux. De toutes façons, ils ont bien l'intention de te voir à leur mariage.
— Je ne manquerai ça pour rien au monde ! Sourit David. Et les filles ?
— Ça va. Liz s'est trouvé un mec au service balistique. Et Nikki sort avec Ian Edgerton.
Le regard que lui lança David à ce moment-là rendit Colby perplexe.
— Je ne savais pas qu'elle et Ian...
— Ça s'est fait après ton départ. Ils ont approfondis ce qu'ils avaient commencé la première fois, si j'ai bien compris. Bon, ça doit pas être marrant tous les jours vu qu'il continue à parcourir le pays pour traquer ses fugitifs... mais elle est heureuse.
Comme David ne disait plus rien, son ami l'interrogea :
— Qu'est-ce qui t'arrive ?
— Rien... répondit l'autre homme en secouant la tête.
Colby eut une soudaine illumination :
— Attends... tu croyais que Nikki et moi...
— Eh bien oui.
— Elle est géniale et je l'adore, mais on n'est pas du tout faits pour être ensemble. On est partenaires de boulot, c'est tout.
— Ok. Et... tu as quelqu'un d'autre alors ?
Colby ne sut quoi répondre. Il ne voulait pas mentir mais dire la vérité ne semblait pas une meilleure solution. Alors il biaisa :
— Oh, tu me connais... je ne suis pas du genre à me fixer...
Il savait que dans l'ordre des choses, il aurait dû demander « et toi ? » mais l'idée d'apprendre que David avait une femme dans sa vie le terrorisait trop pour qu'il réussisse à formuler sa question. Son ami ne sembla pas en prendre ombrage puisqu'il dévia la conversation sur sa vie à Washington et sur son nouveau travail.

***

David se sentait tellement soulagé d'apprendre que Colby n'avait personne dans sa vie qu'il se demanda soudain s'il ne devait pas profiter de cette visite impromptue pour tout lui avouer. Bien sûr, il redoutait la réaction de son ami, mais s'il y avait une infime chance que ses sentiments soient partagés, il devait la saisir.
Ils finirent leur repas en ne parlant pratiquement que du boulot, puis prirent le chemin de son appartement. C'était un deux-pièces tout ce qu'il y a de plus banal : cuisine aménagée donnant sur un living et une chambre avec WC et salle de bains. Après avoir visité les lieux, Colby demanda à prendre une douche. David en profita pour installer le sofa pour son ami. Il venait de terminer lorsqu'il s'aperçut que l'autre homme avait laissé son sac dans le living. Alors qu'il allait le lui amener pour qu'il puisse s'habiller dans la salle de bains, Colby le rejoignit, vêtu en tout et pour tout d'une serviette de toilette blanche autour des reins. David eut un mal fou à ne pas laisser exploser le désir qu'il avait si souvent enfoui au fond de lui. Il se détourna, mal à l'aise et tout à coup à l'étroit dans son pantalon. Alors qu'il allait se réfugier dans sa chambre, une main lui attrapa le bras, le retenant.
— David... il faut qu'on parle...
— Tu devrais t'habiller avant, souffla l'intéressé. Tu vas prendre froid.
La main de Colby tenait toujours son poignet et ne semblait pas vouloir le relâcher. David était incapable de bouger, tétanisé par la force de ses envies.
— David...
Ce n'était qu'un murmure, mais il fit naitre des sensations intenses dans ses reins. Avant qu'il ait eu le temps de réfléchir aux conséquences de ses actes, il se retourna, franchit la distance entre eux et posa ses lèvres sur celles de Colby. Réalisant soudain ce qu'il faisait, David recula vivement, mortifié. Alors qu'il s'attendait à prendre le poing de son ami – ou ex-ami vu les circonstances – sur le visage, Colby l'attira à lui pour l'embrasser avec fougue. D'abord figé, David finit par se détendre, accordant à la langue de son ami l'accès à sa bouche. Le baiser fut long et passionné, faisant monter le désir dans leurs reins. Lorsqu'ils se séparèrent par manque d'air, Colby souffla :
— Si tu savais depuis combien de temps je rêve de faire ça...
— Tu n'es pas le seul... sourit David. Et si tu restes dans cette tenue, je ne réponds pas de ce qui risque d'arriver maintenant...
— Ça serait si terrible ? Demanda l'autre homme, l'air perplexe.
— Seulement dans le sens où ça changerait notre relation... et qu'on ne pourrait pas revenir en arrière...
— Je répète ma question : est-ce que tu crois que ça serait si terrible que ça, justement ?
— Notre amitié ne serait plus...
— Elle serait autre chose...
— Et si ça ne marchait pas ? S'inquiéta David.
— On vit à presque trois mille kilomètres l'un de l'autre... On peut prendre le risque, non ? Je sais que tu en as envie... et moi aussi...
Le regard sombre de David plongea dans les yeux verts de son ami. Instantanément, il sut ce qu'il devait faire. Il prit la main de Colby pour l'entraîner dans sa chambre, bien décidé à ne pas gâcher cette chance qui s'offrait à eux.

***

Colby ne voulait pas ouvrir les yeux de peur de découvrir que tout cela n'avait été qu'un rêve. Mais lorsqu'il sentit la main de David caresser doucement son ventre, il sut que c'était la réalité. Il leva les paupières en souriant. Celui qu'il pouvait désormais qualifier comme étant son amant était étendu sur le côté, un bras sous la tête, et le regardait avec tendresse.
— Salut !
— Salut... Bien dormi ?
— Très bien.
David eut soudain l'air grave.
— Tu sais que même si cette nuit c'était géniale, je ne reviendrai pas.
Le cœur de Colby se serra. Il était bien conscient que son ami avait sa vie ici, à Washington, mais une petite part de lui n'avait pas pu s'empêcher d'espérer qu'il rentrerait à Los Angeles avec lui.
— Je sais...
— C'était peut-être une erreur, finalement...
Se redressant sur son coude valide, Colby lança :
— Non ! Je t'interdis de dire ça !
— Et ça va nous mener à quoi ? Tu crois qu'on va réussir à mener une relation longue distance ? Qu'on supportera de ne se voir qu'une fois de temps en temps, quand nos emplois du temps surchargés permettront à l'un de nous de faire le déplacement ?
Colby se laissa retomber sur le dos. Il avait déjà réfléchi à cette éventualité, même si, à l'époque, il pensait n'avoir aucune chance de transformer leur amitié en une histoire d'amour.
— Il y a une autre solution, souffla-t-il au bout d'un moment.
— Laquelle ?
— Je vais demander ma mutation ici, au bureau de Washington.
Devant le regard abasourdi de David, il expliqua :
— Rien ne me retient à L.A. Je n'ai pas de famille là-bas.
— Tu as des amis... Don, les filles, Alan...
— Je supporterai plus facilement de vivre loin d'eux que de toi... mais je ne viendrai ici que si tu le souhaites également... peut-être que tu ne veux pas que je m'incruste dans ta vie, ajouta-t-il avec amertume.
David déposa un léger baiser sur ses lèvres puis répondit :
— Tu t'y es déjà incrusté... et c'est mon souhait le plus cher que rien ne puisse t'en déloger...
Colby sourit largement.
— Alors, c'est décidé.
Ils s'embrassèrent à nouveau, réveillant leurs envies mutuelles.
— Tu crois que je pourrais faire la demande depuis ton bureau ? Ça me fera gagner quelques jours...
— Ça peut quand même attendre jusqu'à lundi, non ? Je t'avouerai que je n'ai aucune envie de sortir de ce lit pour le moment...
— Alors, si nous en profitions pour rattraper un peu tout ce temps qu'on a perdu ? Souffla Colby, le cœur gonflé d'amour.
— Je n'attends que toi, Granger ! Lança David en riant.
Ils disparurent sous les draps afin de continuer les découvertes commencées durant la nuit, entamant ainsi une nouvelle phase de cette relation quasi-fusionnelle qui avait commencé cinq ans plus tôt dans un bureau du FBI.

Fin.


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