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Who do you love ?

1.

Les élèves de 6e année de Gryffondor entrèrent dans la salle de classe, impatients de faire la connaissance de leur nouveau professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Ils l’avaient juste aperçue lors du banquet d’arrivée où Dumbledore l’avait présentée. Neville fut le dernier à pénétrer dans la pièce et sursauta lorsque la voix de l’enseignante retentit :
— Vous voulez bien fermer la porte, Monsieur Londubat ?
Il hésita un moment, se demandant comment cette personne connaissait son nom. Puis, il obéit et alla s’asseoir à côté d’Hermione qui paraissait aussi surprise que lui. La jeune femme qui se tenait debout derrière le bureau parcourut la classe du regard, s’arrêtant sur chaque visage comme si elle voulait les graver dans sa mémoire. Lorsque ses yeux se posèrent sur Harry, celui-ci s’attendit à ce qu’elle s’attarde sur sa cicatrice, mais elle se contenta d’avoir un vague sourire et passa à Ron qui était assis à côté de lui.
— Bienvenue ! Comme vous le savez, je m’appelle Cybelia Felina. Je suis votre nouveau professeur de Défense Contre les Forces du Mal. J’espère seulement que je garderai le poste plus longtemps que mes prédécesseurs.
A ces mots, des rires discrets s’élevèrent de divers coins de la classe. Le Professeur Felina sourit, puis leur annonça :
— J’ai appris par le Professeur Dumbledore que certains d’entre vous ont pris pas mal d’avance par rapport à leurs camarades. Je vous demanderai donc de bien vouloir remplir ce questionnaire, ajouta t’elle en faisant un mouvement de la main, faisant apparaître une feuille devant chaque élève. Je vous demanderai d’être honnête. Ce n’est pas un examen ! Ce que vous répondrez déterminera ce que j’aurais à vous apprendre cette année pour qu’en juin, vous ayez tous le même niveau. Les sorts sont classés dans l’ordre de difficulté, du plus facile au plus dur. Allez-y !
Tous les élèves se penchèrent sur leurs feuilles et bientôt, l’on entendit plus que le bruit des plumes grattant sur les parchemins. Harry termina rapidement, se rendant compte qu’il avait pratiqué quasiment tous les sorts indiqués. Alors qu’il posait sa plume, il leva la tête vers le bureau de leur nouveau professeur. Celle-ci semblait plongée dans la contemplation d’une photo qui se trouvait dans un cadre posé sur son bureau. Son regard semblait triste et nostalgique. Elle soupira, puis leva les yeux vers les élèves. Harry se hâta de détourner le regard, jetant un coup d’œil à ses amis pour voir s’ils avaient fini. Ron et Hermione lui sourirent. Harry reporta alors son attention sur le Professeur Felina qui venait de se lever.
— Je vois que vous avez tous terminé.
Elle agita la main et les parchemins volèrent à travers la pièce pour se poser en un tas sur son bureau. Elle n’y jeta pas un regard, sembla écouter quelque chose, puis sourit lorsque la sonnerie indiquant la fin du cours retentit. La plupart des élèves se hâtèrent vers la sortie, mais Harry s’attarda un peu lorsqu’il croisa le regard de leur professeur. Il lui avait semblé voir ses yeux noirs devenir jaunes, avec des pupilles allongées, comme ceux d’un chat. Hermione l’appela :
— Harry, tu viens ?
— J’arrive !
Il sortit de la salle, suivant ses amis, encore troublé par ce qu’il pensait avoir vu.

***

Pour le malheur des Gryffondors, ils se retrouvèrent encore en cours commun de potions avec les Serpentards. Rogue était encore plus désagréable envers Harry, le considérant toujours avec dédain. De plus, Malefoy, Crabbe et Goyle semblaient bouillonner de fureur, n’attendant qu’une chose : avoir l’occasion de faire payer au jeune homme et à ses amis ce qu’ils avaient fait à leurs pères respectifs. Harry faisait tout son possible pour les ignorer, imité par Hermione, mais il sentait Ron prêt à leur sauter à la gorge à tout moment. Enfin, après deux heures qui parurent durer deux siècles, le cours se termina. Harry, Ron, Hermione et Neville se hâtèrent au dehors, heureux de sortir enfin de ce cachot lugubre. Ils se dirigèrent vers le parc pour le cours de Soin aux Créatures Magiques, toujours donné par Hagrid. Alors qu’ils marchaient tranquillement vers la cabane du garde-chasse, ils furent rattrapés par la voix railleuse de Malefoy et les rires gras de ses acolytes.
— Au moins, il y a une bonne chose qui est ressortie de toute cette histoire ! La disparition de ce sale type, Sirius Black !
Harry serra les poings, mais ne se retourna pas, continuant à avancer vers la lisière de la Forêt Interdite. Voyant ça, Malefoy renchérit :
— Au moins, ça fait un abruti de moins sur terre !
Alors que Harry allait perdre son calme et commençait à se tourner vers le blond, Hermione lui prit le bras en murmurant :
— Laisse tomber... Tu risques d’avoir des ennuis...
— M’en fous... grogna son ami qui, pourtant, abandonna son idée de faire avaler sa langue à Malefoy.
Ils arrivèrent devant la cabane d’Hagrid qui les attendait, caressant Crockdur. Il semblait perdu dans ses pensées, mais sourit en voyant s’approcher ses amis.
— Bonjour !
Les élèves répondirent, puis il les mena auprès d’un enclos qui semblait vide pour tout le monde, sauf Neville et Harry.
— On a déjà étudié les Sombrals l’an dernier, fit remarquer ce dernier à son ami.
— Je le sais, mais celui-ci est blessé et il a besoin de soins. Je vais donc vous montrer comment faire pour le soigner.
— Mais, on ne peut pas le voir ! S’exclama Parvati Padil.
— Je le sais, soupira le demi-géant.
Pendant le reste de l’heure, il essaya de leur montrer comment soigner l’animal, mais seul Harry et Neville réussirent à l’aider, les autres restant là, attendant que le temps passe.

Lorsque le cours fut fini, ils retournèrent au château pour le déjeuner. L’après-midi, ils se séparèrent, chacun ayant choisi une option différente. Enfin, lorsque le soir tomba, ils se retrouvèrent dans la salle commune de Gryffondor. Lorsqu’ils descendirent pour le dîner, ils tombèrent sur le Professeur Felina qui se dirigeait vers la Grande Salle. Celle-ci semblait plongée dans ses pensées et heurta Harry par mégarde.
— Désolée, lança t’elle d’un absent.
Comme si elle se réveillait, elle sembla se rendre compte de l’identité de la personne qu’elle avait bousculée et sourit. Puis, elle entra dans la Grande Salle. Hermione lança un regard interrogateur à son ami, mais celui-ci haussa les épaules, aussi perplexe qu’elle.

***

Deux jours plus tard, ils se retrouvèrent à nouveau dans la classe de Cybelia Felina. La jeune femme leur lança un regard absent, puis, lorsque tous les élèves furent installés dans la classe, elle se leva et dit :
— J’ai étudié attentivement vos questionnaires et je me suis rendue compte que certaines personnes ici en savent presque autant que moi sur la Défense Contre les Forces du Mal. J’ai donc décidé de former deux groupes.
Elle leva sa baguette magique vers le tableau où s’inscrivirent les noms d’une dizaine d’élèves dont Harry, Ron, Hermione, Neville, Dean et Seamus. En fait, ils s’aperçurent vite que tous les noms étaient ceux de membres de l’A.D., l’Armée de Dumbledore, qu’ils avaient créée l’année précédente pour s’entraîner à combattre les forces du Seigneur des Ténèbres. Le Professeur Felina indiqua au premier groupe de se mettre sur un côté de la classe, tandis que les autres se regroupaient de l’autre côté.
— Voilà, dit-elle en se tournant vers le groupe d’Harry. Vous serez mes assistants pendant toute cette année scolaire. Je vous demande donc, ajouta t’elle en posant les yeux sur l’autre groupe, d’obéir à vos camarades et de suivre leurs conseils comme s’il s’agissait des miens. Maintenant, nous allons commencer par revoir les bases.
Elle se promena dans la classe, expliquant quels étaient les sorts les plus simples qu’ils devaient absolument maîtriser. Tandis qu’il l’écoutait d’une oreille distraite, le regard de Harry se posa sur la photo qui trônait sur le bureau de Felina. Le cœur du jeune homme fit alors un bond dans sa poitrine. Deux hommes encadraient une jeune fille d’une quinzaine d’années aux longs cheveux noirs qu’il reconnut comme étant Cybelia Felina adolescente. Mais, ce fut surtout les deux hommes qui intéressèrent Harry. Il ne pouvait détacher son regard des visages souriants de Remus Lupin et de Sirius Black qui le regardaient en lui faisant des petits signes de la main. Il sentit ses yeux le picoter et détourna la tête. Son regard plongea alors dans celui du Professeur Felina qui s’était arrêtée devant lui, un sourire triste sur les lèvres. Puis, la sonnerie retentit, marquant la fin du cours. Tandis que tous les élèves quittaient la classe, Harry resta immobile à côté du bureau, bien décidé à en savoir plus. Hermione voulut l’attendre, mais Ron, qui avait compris qu’il se passait quelque chose d’important, la tira par le bras vers l’extérieur.

Une fois seule avec Harry, la jeune femme alla s’asseoir à son bureau et l’invita d’un geste à prendre place en face de lui.
— Vous... vous connaissiez Sirius ? Interrogea le jeune homme d’une voix tremblante.
— Oui, répondit Cybelia en souriant, le regard posé sur la photo. C’est une longue histoire, mais je suppose que tu aimerais l’entendre. Tu as encore un cours ce soir ?
— Non, j’ai fini.
— Alors, tant mieux. Je vais pouvoir tout te raconter. Pour commencer, il faut que je t'explique quelques petits détails me concernant. Depuis des siècles, les femmes de ma famille sont des Animagi. Ce don se transmet de mère en fille. Jusqu'à ma naissance, il n'y avait eu aucune dérogation à la règle... Et puis, ma mère est tombée amoureuse d'un Moldu et l'a épousé. Il y a eu un gros scandale car c'était la première fois qu'un non-sorcier entrait dans notre famille. Et oui, nous étions des "sang-pur"... Mais, du fait de mon ascendance Moldue, mon don a quelque peu été... disons... perturbé... Jusqu’à mes onze ans, je n'ai présenté aucune aptitude à la métamorphose. Et, un jour, ça a commencé... Je ne voulais pas que les autres se moquent de moi alors je n’ai rien dit à personne. Seul les Professeurs Dumbledore et McGonagall étaient au courant de mon don et des problèmes que j’avais à le maîtriser. Jusqu’au jour où...

*Flashback*

La neige tombait sur Poudlard sans discontinuer depuis plusieurs jours. Cybelia, blottie dans un grand fauteuil de cuir au coin du feu, lisait un roman policier moldu. Les vacances de Noël venaient juste de commencer et la plupart des élèves avaient quitté l’école pour rentrer dans leur famille. La jeune fille avait préféré rester car pour elle, les fêtes de fin d’année rimaient avec fêtes familiales. Et, à chaque fois, elle était la risée de ses tantes et cousines parce qu’elle ne maîtrisait pas son don de métamorphose et elle finissait invariablement la soirée seule dans sa chambre, en pleurs. Cette année-là, pour la première fois, elle pouvait échapper à cette corvée en restant au collège. Alors qu’elle levait les yeux pour contempler les flammes qui crépitaient dans la cheminée, elle entendit la porte de la Salle Commune s’ouvrir. Trois élèves de septième année entrèrent en riant bruyamment. Elle leur jeta un regard intrigué, mais détourna vite les yeux lorsqu’elle s’aperçut qu’ils la fixaient. C’est alors que l’un d’entre eux, grand, de longs cheveux noirs bouclés lui tombant sur les épaules, s’approcha d’elle. Il planta son regard d’un noir profond dans les yeux de la jeune fille puis lança :
— Salut !
— Salut, répondit-elle timidement.
— Tu ne t’ennuies pas toute seule ?
— Non... j’ai l’habitude de la solitude.
Sa voix tremblait un peu. Elle ferma les yeux quelques secondes pour retenir les larmes qu’elle sentait monter en elle, puis replongea son regard dans les flammes.
— J’ai remarqué que tu étais toujours seule à table. Si tu veux, tu peux te joindre à nous, proposa l’un des deux autres, un jeune homme aux courts cheveux châtains et aux yeux d’une couleur indéfinissable, oscillant entre le brun et le doré, qui était l'un des Préfets de la maison Gryffondor.
— Merci... mais...
— Il n’y a pas de mais ! L’interrompit le dernier, dont les cheveux noirs en bataille ne semblaient jamais vouloir être coiffés et dont le regard bleu perçant derrière ses lunettes rondes la mit mal à l’aise. Tu es notre invitée ce soir !
Elle hésita un instant. Elle connaissait bien les trois hommes, ils étaient surnommés par leurs camarades « Les Maraudeurs » et étaient célèbres pour jouer les pires tours aux Serpentards. Sans en comprendre la raison, Cybelia se sentait en confiance avec eux. Elle se tourna vers le brun aux cheveux en pétards et esquissa un petit sourire.
— Je veux bien. Merci.
Il lui lança un regard pétillant, puis se tourna vers ses camarades.
— Je vais aller me changer. Je crois que j’ai de la neige partout !
Il monta dans le dortoir, suivi par celui aux cheveux châtains. Le dernier resta dans la Salle Commune et approcha un fauteuil de celui occupé par la jeune fille.
— Tu t’appelles Cybelia, c’est bien ça ?
— Oui.
— Moi, c’est Sirius Black.
— Je sais, sourit-elle.
Il sembla surpris, puis se rappela que la plupart des élèves connaissaient « Les Maraudeurs ».
— En revanche, il y a une petite chose que tu ne sais pas à mon sujet... Je suis comme toi...
Elle le regarda d’un air interrogatif. Son cœur se mit à battre à tout rompre.
— Comme... comme moi ?
Même s’ils n’étaient que tous les deux dans la salle, il baissa la voix pour ajouter :
— Je suis un Animagus.
Cybelia hésita quelques secondes avant de souffler :
— Mais je ne suis pas...
— Ne me mens pas, sourit le jeune homme. Je l’ai senti dès que tu es arrivée, mais je n’avais jamais eu l’occasion de te parler seule à seule.
Soudain, alors qu’il ne s’y attendait pas le moins du monde, elle fondit en larmes. Sirius se leva, s’agenouilla devant la jeune fille et la pris dans ses bras. Elle sanglota un long moment, n’arrivant pas à tarir le flot de larmes qui s’écoulaient sur ses joues. Blottie dans les bras de Sirius, le visage enfoui dans son cou, elle se laissait enfin aller pour la première fois depuis son arrivée à Poudlard.

Après de longues minutes, un peu honteuse, Cybelia repoussa doucement son nouvel ami qui retourna s’asseoir dans son fauteuil, mais ne la quitta pas des yeux.
— Je suis désolée... je ne sais pas ce qui m’a pris... murmura la jeune fille.
— Tu veux m’en parler ? Tu sais, tu peux tout me dire, lui répondit Sirius avec un grand sourire.
Elle lui lança un regard attristé, puis, après avoir hésité quelques secondes, elle lui raconta son histoire. Lorsqu’elle eut fini, il posa une main réconfortante sur son bras.
— Ecoute, si ça te dit, je peux t’aider.
— M’aider ? Comment ?
— Je peux t’apprendre à contrôler tes transformations. Enfin, si tu veux bien...
Elle considéra sa proposition un moment, puis répondit avec un petit sourire :
— C’est gentil. J’accepte avec joie !
— D’accord ! Alors, si tu veux bien, on commence dès ce soir, après le dîner !
Cybelia jeta un coup d’œil vers l’escalier qui conduisait au dortoir des garçons et Sirius comprit :
— Ne t’inquiètes pas. J’en ai parlé avec mes amis et ils sont d’accord. Je peux te confier un secret ?
— Oui.
— Ils sont aussi comme nous...
Sirius n’entra pas dans les détails, notamment concernant Remus qui n’était pas vraiment un Animagus, mais la jeune fille fut reconnaissante qu’il lui ait confié un si grand secret...

*Fin du flashback*

Harry détourna le regard. Entendre Cybelia évoquer ses souvenirs mettant en scène Sirius lui faisait ressentir cruellement l’absence de son parrain. Elle sembla s’en rendre compte.
— Il te manque, n’est-ce pas ?
— Oui, souffla le jeune homme.
— Je te comprends... A moi aussi...
— Vous êtes devenus amis ? Demanda Harry en plongeant son regard dans celui de l’enseignante.
— Oui. Pendant des mois, nous avons travaillé ensemble presque tous les soirs. Il essayait de m’apprendre à contrôler mes transformations qui avaient tendance à devenir de plus en plus fréquentes et à survenir au plus mauvais moment. Nous utilisions la "salle sur demande". Au fur et à mesure, je m’améliorai, même si j’avais encore des problèmes à me maîtriser, notamment lorsque j’étais énervée ou anxieuse. Au fil du temps, je suis devenue très proche de Sirius que je considérais comme un grand frère. J’appréciais aussi beaucoup ton père et Remus, même si je les connaissais moins. Peter ne m’a jamais trop parlé, je ne sais pas pourquoi...
— Peut-être qu’il avait peur que vous ne l’attaquiez sous votre forme animale ? Suggéra Harry. Vous êtes un chat et lui un rat...
Cybelia pencha un peu la tête, réfléchissant à ce que venait de dire le jeune homme. Puis, elle sourit :
— Tu as raison. Je n’y avais pas vraiment songé, mais c’est possible... Mais, au fait, comment sais-tu que je suis un chat ? Interrogea t’elle, surprise.
Harry eut un petit sourire.
— Plusieurs petites choses : tout d’abord, votre nom. Et puis, j’ai vu une drôle de lueur dans vos yeux à la fin du premier cours...
— Ah, voilà, je me suis trahie, souffla t’elle en souriant. Ca m’arrive parfois lorsque j’ai des émotions fortes... Et là, le fait de te revoir a ravivé des souvenirs heureux... et d’autres, plus douloureux...
La voix de la jeune femme n’était plus qu’un murmure. Elle parut se plonger dans ses pensées. Puis, au bout d’un moment, elle releva la tête et Harry put voir que ses yeux avaient repris leur forme animale. Ils retrouvèrent leur forme humaine lorsqu’elle sortit de ses pensées et regarda à nouveau Harry. Elle soupira avant de fixer la photo.
— Vous avez dit : « le fait de te revoir »... On s’était déjà rencontré auparavant ?
— Oui, répondit Cybelia, sans quitter l’image des yeux. Mais, tu ne le savais pas... Je pense que tu ne t’en souviens pas, mais quand tu vivais chez les Dursley, juste après l’évasion de Sirius d’Azkaban, il y avait un chat errant qui traînait dans le quartier...
— C’était vous ?
— Oui. Sirius m’avait demandé d’aller voir si tu vivais toujours chez ton oncle et ta tante avant d’y aller lui-même.
— Vous avez vu Sirius après son évasion ?
Alors que Cybelia allait répondre, on frappa à la porte. Le Professeur McGonagall entra, jetant un coup d’œil surpris à Harry.
— Professeur Felina, j’aimerai vous parler... en privé...
— D’accord. Harry, nous reprendrons cette conversation plus tard.
— Oui. Bonsoir.
Le jeune homme sortit de la salle de classe, troublé. Tout ce que son professeur venait de lui raconter l’avait remué. A part Remus Lupin, il n’avait jamais rencontré quelqu’un qui ait été aussi proche de Sirius. Repensant à ce que Cybelia venait de lui dire, il prit la direction du dortoir des Gryffondor. Là, il vit Hermione et Ron qui discutaient dans un coin de la salle commune, mais il ne s’arrêta pas et se rendit directement dans sa chambre. Quelques minutes plus tard, Ron le rejoignit.
— Harry ?
Le jeune homme était assis sur son lit, perdu dans ses pensées.
— Harry ? Tu m’entends ?
Il sursauta et son tourna vers son ami qui remarqua les larmes qui coulaient sur ses joues.
— Que se passe t’il ? S’alarma Ron, inquiet.
— Rien... je pensais juste à Sirius... il me manque...
— De quoi as-tu parlé avec le Professeur Felina ?
Alors qu’Harry allait répondre, Hermione entra dans le dortoir.
— Je suis venue vous chercher pour dîner. Je vous rappelle qu’il est presque vingt heures !
— Je n’ai pas faim, souffla Harry qui avait essuyé ses larmes pour que son amie ne les voit pas.
— Harry, il faut manger !
Le jeune homme soupira. Il savait que quand son amie avait une idée en tête, elle n’en démordait pas.
— Ok. J’arrive !
Ils descendirent dans la Grande Salle où la plupart des élèves étaient déjà installés pour le dîner. Tandis qu’il mangeait, Harry se demanda s’il devait partager les confidences de Cybelia avec ses amis. Depuis la mort de Sirius, il se sentait de moins en moins proche d’eux. Et là, il venait de trouver une personne qui pourrait lui parler de son parrain sans le plaindre à chaque minute. Il picorait sans grande conviction le contenu de son assiette lorsque Cybelia entra dans la salle. La jeune femme lança un regard vers la table des Gryffondors, fixant Harry pendant un bref instant. Puis, elle s’installa à côté de Dumbledore avec qui elle entama une conversation animée.



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Skin réalisé par Cybelia.

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Je ne tire aucun profit de ces fanfics hormis ma satisfaction personnelle et celle de mes lecteurs.
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