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2.

Harry n’arrivait pas à dormir. Il se tournait et retournait dans son lit sans parvenir à trouver le sommeil. A un moment, il regarda son réveil et constata avec découragement qu’il n’était que minuit et demie. Il décida alors d’aller faire un tour. Il sortit sa cape d’invisibilité, puis enfila sa robe de sorcier avant de quitter le dortoir. Il se dirigea silencieusement vers la volière où il trouva Hedwige. La chouette vint se poser sur son bras, frottant son bec sur la joue de Harry, sentant que son ami avait besoin de réconfort. Près d’une heure plus tard, le jeune homme se décida enfin à redescendre. Alors qu’il passait dans un couloir, il vit un chat noir qui arrivait dans sa direction. L’animal s’arrêta et le regarda. Harry sourit car il avait reconnu Cybelia. Lorsque le chat repartit, le jeune homme eut l’impression qu’il lui faisait signe de le suivre. Quelques minutes plus tard, Harry et son professeur se trouvaient dans la "pièce va-et-vient". Après avoir repris sa forme humaine, Cybelia fit signe à son élève de s’asseoir sur l’un des fauteuils en osier qu’elle avait choisi de faire apparaître. Elle sortit une photo de sa poche et la tendit à Harry. Le cliché représentait Remus, Sirius, Cybelia ainsi que James et Lily Potter, cette dernière tenant dans ses bras un bébé souriant.
— Cette photo a été prise quelques jours avant... la mort de tes parents... et l’arrestation de Sirius...
— Qu’est-ce que vous avez fait lorsqu’il a été envoyé à Azkaban ?
— J’étais effondrée. Je l’ai appris un soir très tard alors que j’étais en visite chez ma grand-mère. Je voulais foncer à Azkaban pour le voir, mais elle m’en a empêché, me disant que je devrais attendre le lendemain. Je suis donc allée me coucher en pensant que je n’arriverai pas à dormir... mais, je me suis assoupie aussitôt allongée. Le lendemain matin, je n’avais plus aucun souvenir de mon amitié avec Sirius...
Harry la considérait d’un air effaré.
— Un sort ?
— Oui. Ma grand-mère m’a jeté un sort d’amnésie partielle. Le visage et le nom de Sirius ont disparu de mon esprit comme si je ne l’avais jamais connu. Je ne savais plus de lui que ce qui était dit dans les journaux. Pendant douze ans, j’ai été persuadée qu’il n’était qu’un assassin sanguinaire qui avait tué tous ces innocents moldus. Et puis, il s’est échappé... Comme tout le monde, j’avais peur de lui... jusqu’au jour où...

*Flashback*

Cybelia entra, posa ses clés sur la table basse, puis se dirigea vers la cuisine. Elle vivait dans une maison moldue depuis quelques années, évitant ainsi les visites des membres de sa famille qui ne supportaient pas son mode de vie. Alors que ses doigts se posaient sur l’interrupteur, une main la bâillonna et un bras encercla son buste, l’empêchant de bouger. Elle tenta de se débattre, mais se figea lorsqu’une voix profonde retentit près de son oreille.
— Cybelia, n’aie pas peur... c’est moi, Sirius... J’ai besoin de ton aide... Je t’en prie, ne crie pas...
Il la lâcha et la jeune femme alla se réfugier à l’autre bout de la pièce. Sa baguette étant restée dans sa chambre, elle se saisit d’un couteau et le pointa sur l’homme qui se tenait dans l’encadrement de la porte.
— Vous êtes... qu’est-ce que vous faites chez moi ? lança Cybelia, terrorisée.
— Tu ne me reconnais pas ? Demanda l’homme d’un ton surpris.
La jeune femme le détailla. Il était maigre, sale et échevelé. Malgré sa peur, un sentiment de confiance s’était emparé d’elle, la troublant. Sa main qui tenait le couteau tremblait, peu assurée.
— Vous êtes Sirius Black. Vous êtes un assassin...
— Non, je n’ai tué personne... Cybelia... tu dois te souvenir...
Il fit quelques pas vers elle, la main tendue.
— Ne bougez pas ! hurla t’elle. Ne m’approchez pas ! Je ne vous connais pas ! Je ne vous ai jamais vu de ma vie !
— Tu ne t’en souviens pas, mais nous étions amis...
— Impossible !
— Nous nous sommes rencontrés à Poudlard et je t’ai aidée à contrôler tes pouvoirs d’Animagus. Nous étions amis... de très proches amis... Souviens-toi du jour où je t’ai proposé de t’aider... je t’en supplie... il faut que tu te rappelles !
Tandis qu’il parlait, la jeune femme sentit un mal de tête intense envahir son cerveau. Elle lâcha le couteau et s’effondra à genoux sur le sol. Des larmes coulaient sur ses joues tant elle avait mal. La respiration haletante, elle essaya de se relever, mais ses jambes refusèrent de la porter. Alors qu’elle allait s’effondrer à nouveau, deux mains solides la rattrapèrent et la conduisirent vers une chaise où elle s’assit. Elle resta quelques minutes la tête baissée, des images défilant à toute vitesse dans son esprit. Elle se sentait au bord de la nausée. Sirius s’était agenouillé devant elle, l’air visiblement inquiet. Enfin, la jeune femme leva les yeux vers lui et il sut immédiatement qu’elle avait retrouvé la mémoire.
— Sirius... Oh mon Dieu...
Elle se jeta dans ses bras, pleurant de plus belle. Heureux que son amie se souvienne enfin de lui, il lui caressa doucement le dos pour l’apaiser. Puis, au bout d’un moment, elle se redressa pour lui faire face.
— Je suis désolée... je ne sais pas ce qui s’est passé...
— Je crois savoir... tu as été envoûtée... sûrement un sort d’amnésie... mais, c’est la première fois que je vois quelqu’un annuler un tel sortilège tout seul...
— Je m’en veux tellement ! Je voulais aller te voir à Azkaban mais... elle m’a trahie !
— « Elle » ?
— Ma grand-mère... Je ne lui pardonnerai jamais ce qu’elle m’a fait !
Soudain, Cybelia parut se rappeler que son ami était un fugitif recherché aussi bien par les sorciers que par les moldus et s’exclama :
— Est-ce que quelqu’un sait que tu es ici ?
— Non, ne t’inquiètes pas... J’ai été très prudent... Tu n’auras pas d’ennuis !
— Je ne disais pas ça pour moi ! répondit la jeune femme, visiblement inquiète. Je ne veux pas que tu te fasses reprendre !
Sirius planta son intense regard sombre dans celui de la jeune femme.
— Tu ne me crois pas coupable alors ?
— Non ! Bien sûr que non ! Je sais très bien que tu n’aurais jamais pu tuer tous ces gens !
Sirius soupira et se laissa tomber assis sur le sol. Il semblait soulagé d’avoir trouvé quelqu’un qui le croie enfin.
— Merci, murmura t’il.
Cybelia essuya les larmes qui séchaient sur ses joues, puis se leva en tendant la main à son ami.
— Viens, je crois que tu as besoin d’un bon bain. Ca va te détendre.
Elle l’entraîna dans la salle de bains, puis, tandis que la baignoire se remplissait, elle alla chercher un peignoir dans son armoire.
— Je te laisse. Je vais te préparer quelque chose à manger.
Alors que la jeune femme allait sortir, Sirius lui lança :
— Merci de faire tout ça pour moi.
— C’est normal, entre amis ! Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu n’auras qu’à m’appeler.
Puis, elle sortit.

*Fin flashback*

Harry eut un soupir. Cybelia lui lança un regard surpris :
— Qu’y a t’il ?
— Rien... je suis juste heureux qu’il vous ait eue quand il avait besoin d’aide...
— Oh ! Oui, moi aussi... Je suis heureuse d’avoir pu l’aider... même si ça n’a pas duré...
— Que s’est-il passé ? Interrogea le jeune homme, avide d’en savoir plus.

*Flashback*

Enveloppé dans le peignoir, Sirius rejoignit son amie dans la cuisine. La jeune femme se tourna vers lui en l’entendant arriver, un grand sourire aux lèvres.
— Je t’ai préparé des crêpes. J’espère que tu aimes toujours ça.
— Oui, je les adore. Tu es trop gentille avec moi...
Elle ne répondit pas, se contentant de sourire en regardant son ami dévorer ce qu’elle lui avait préparé. Ses longs cheveux noirs, maintenant striés de fils blancs, propres et tout humides, encadraient son visage émacié qui était partiellement couvert par une barbe qui ne devait dater que de quelques jours. En regardant son ami manger, la jeune femme ne pouvait s’empêcher de se sentir coupable de l’avoir abandonné pendant de si longues années, même si elle ne l’avait pas fait consciemment.

Lorsqu’il eut fini de manger, Sirius se tourna vers son amie :
— Je suppose que tu n’as pas de nouvelles de Remus ?
— Non, admit la jeune femme. Je l’avais oublié, lui aussi...
— Bien sûr... ta grand-mère voulait être sûre que personne ne viendrait te parler de moi.
Sirius soupira.
— Il faut absolument que je le voie... Harry est en grand danger...
— Harry ? Le fils de James et Lily ?
— Oui. Je pense qu’il est élève à Poudlard, mais je ne peux pas y aller à visage découvert.
— Et sous ta forme animale ?
— J’irai. Mais, de toutes façons, pour l’instant, la rentrée n’a pas encore eu lieu et je ne sais pas où il se trouve. Je me disais que Remus était peut-être resté en contact avec lui ou Dumbledore.
— Si tu veux, je peux essayer de le trouver.
— Je ne veux pas t’embêter plus... souffla Sirius, visiblement gêné.
— Ne t’inquiètes pas pour ça ! Pendant que je fais quelques recherches, tu vas te reposer. Tu m’as l’air très fatigué.
— Je le suis...
Cybelia l’accompagna à sa chambre, puis redescendit pour téléphoner à l’une de ses amies, une moldue, qui travaillait aux services du téléphone de Londres. Après quelques minutes, elle obtint le renseignement qu’elle voulait. Elle composa alors le numéro que son amie lui avait donné. Au bout de trois sonneries, une voix qu’elle reconnut immédiatement retentit dans l’appareil.
— Remus ? C’est Cybelia Felina.
— Cyb ? Ca alors ! Je croyais que tu avais disparue. Comment m’as-tu retrouvé ?
— J’ai mes sources. Dis, j’aurais besoin de te voir. Tu peux venir chez moi ?
Il y eut un blanc à l’autre bout du fil. La jeune femme tenta alors le tout pour le tout :
— J’ai recueilli un chien noir à la maison et j’aimerai que tu viennes le voir.
Lorsque Remus reprit la parole, Cybelia sentit un tremblement dans sa voix.
— J’arrive. Tu habites où ?
Elle lui donna l’adresse, puis raccrocha en souriant.

Cybelia attendait dans l’entrée et ouvrit la porte avant même que Remus ne sonne.
— Bonjour.
Ils s’embrassèrent, puis le lycanthrope demanda :
— Où est-il ?
— Il dort dans ma chambre.
— Comment va t’il ?
— Il est très fatigué et semble vraiment inquiet pour Harry Potter.
— Le connaissant, il doit avoir ses raisons.
La jeune femme acquiesça d’un hochement de tête. Elle conduisit son ami au salon puis lui raconta l’arrivée de Sirius chez elle.
— Maintenant, je comprends mieux pourquoi tu ne m’as pas reconnu ce jour-là, souffla Remus après qu’elle lui ait parlé du sort d’amnésie partielle.
— Ce jour-là ?
— Le jour de l’enterrement de James et Lily... A la sortie du cimetière, j’ai erré un moment en ville, incapable de croire tout ce qui venait de se passer... Trois de mes amis étaient morts et un autre en prison... J’étais le seul Maraudeur restant... Je dois dire que j’ai pensé un instant à mourir... mais j’ai pensé à toi... J’étais étonné de ne pas te voir aux funérailles des Potter. Alors, je suis allé chez toi. Une vieille femme m’a ouvert et m’a dit que tu n’habitais plus là et qu’elle ne savait pas où tu étais. Je ne l’ai pas crue. Je me suis éloigné et j’ai fait le tour pour tenter de t’apercevoir par une fenêtre... Tu étais au premier étage, assise derrière une fenêtre, en train de lire. Je t’ai fait un signe. Tu m’as jeté un coup d’œil, puis tu t’es replongée dans ta lecture, comme si tu ne m’avais pas vu...
— Je suis désolée... Je me sens tellement mal de ne pas avoir été là toutes ces années ! Si ma grand-mère ne m’avait pas jeté ce sort, je sais que j’aurais tout tenté pour aider Sirius à sortir d’Azkaban...
— Je te comprends...
Remus baissa la tête, l’air honteux.
— Je n’ai rien fait... J’ai eu peur... Je voulais l’aider, mais j’avais peur que quelqu’un découvre ce que j’étais vraiment et qu’on ne me fasse enfermer... Sirius a pu résister à l’emprise des Détraqueurs... je sais que je n’aurais jamais tenu le coup... Alors, je me suis caché... Jusqu’à cet été. Lorsque j’ai appris que Sirius s’était échappé, j’ai contacté Dumbledore. Lui aussi semble inquiet pour l’avenir d’Harry. Alors, il m’a proposé de prendre le poste de Professeur de Défense contre les Forces du Mal.
— Tu vas enseigner à Poudlard ?
— Oui, répondit Remus avec un petit sourire. Surprenant, n’est-ce pas ?
— Pas tant que ça... Tu as toujours été un élève brillant...
Cybelia sourit à nouveau, puis demanda :
— Que va t’on faire pour Sirius ?
— Je ne sais pas pour l’instant...
Ils se tournèrent vers la porte car ils avaient tous deux entendu les pas de leur ami qui descendait l’escalier. Lorsque Sirius entra dans le salon, son regard se posa sur Remus qui se leva d’un bond et s’approcha vivement de lui.
— Padfoot...
— Bonsoir, Moony.
Ils tombèrent dans les bras l’un de l’autre, Remus retenant à peine ses larmes.
— Comment te sens-tu ?
— Beaucoup mieux, sourit Sirius. Grâce à notre amie Cybelia.
La jeune femme rougit sous les regards amusés des deux hommes. Ils allèrent s’asseoir et Remus lança :
— Cyb m’a dit que tu pensais Harry en danger. Moi aussi. Je suis allé voir Dumbledore et je vais enseigner la Défense Contre les Forces du Mal cette année.
— Ah ! C’est une bonne nouvelle, s’enthousiasma Sirius. Au moins, tu pourras veiller sur lui.
— Oui. Mais, je ne pense pas qu’il risque quelque chose de Voldemort tant qu’il sera à Poudlard.
Cybelia frissonna en entendant le nom du mage noir, mais ne dit rien.
— Ce n’est pas lui qui m’inquiète le plus... C’est Wormtail.
— Peter ? Mais, il est mort !
— Veux-tu insinuer que je l’ai tué ? Demanda Sirius d’une voix dure.
— Non ! Mais...
— C’est Peter qui a tué tous ces moldus. C’est lui qui a trahi James et Lily. Et, il a simulé sa propre mort pour pouvoir s’enfuir en toute impunité... Malheureusement pour moi, je le poursuivais... J’allais l’avoir lorsque je me suis fait prendre... J’ai eu beau clamer mon innocence, personne ne m’a cru...
A ces mots, Remus sentit une immense culpabilité l’envahir. Il baissa les yeux et son ami sut immédiatement ce qu’il pensait.
— Tu n’as pas à t’en vouloir... Je sais bien que tu ne pouvais pas prendre ma défense sans risquer de dévoiler ton secret... Je l’ai bien compris, ne t’inquiètes pas...
— Merci, mais je suis certain que j’aurais du faire quelque chose...
— N’en parlons plus... pour l’instant, le plus important, c’est de veiller sur Harry. Nous devons le protéger de Peter. Est-ce que tu sais où il est ?
— Il vit chez les Dursley.
Sirius parut surpris.
— Il est toujours chez ces moldus ? Je pensais qu’il aurait trouvé mieux depuis... Je vais aller le voir...
— Non ! s’exclama Cybelia. N’oublie pas qu’il ne te connaît pas. Imagine qu’il essaye de te capturer... Il est vraiment très doué d’après ce que j’ai entendu dire sur le Chemin de Traverse...
— Mais, que faire ? Demanda le fugitif, un peu démoralisé à l’idée de ne pas pouvoir veiller sur son filleul.
— J’irai ! répondit la jeune femme. Sous ma forme animale, je pourrais me fondre dans le décor. Et, si un sorcier passe, je ne risque rien, puisque je suis déclarée.
— C’est une bonne idée, approuva Remus. Pendant ce temps-là, je resterai ici avec toi, Sirius.
— Non, je vais partir. C’est trop dangereux pour Cybelia que je reste chez elle. On ne sait jamais ce qui peux se passer.
La jeune femme parut déçue.
— Tu es sûr ? Tu peux rester tant que tu veux...
— Je ne préfère pas... Merci quand même, sourit son ami.
— Tu veux venir chez moi ? Proposa Remus.
— Non, je connais un endroit sûr dans les environs de Pré-au-Lard.
— Tu parles de la caverne ? Interrogea Cybelia.
— Oui. Personne ne viendra m’y chercher.
— D’accord. Je vais aller voir Harry et ensuite, je viendrai te voir.
— Merci.

*Fin flashback*

Harry était pendu aux lèvres de la jeune femme tandis qu’elle terminait son récit.
— Je suis donc allée voir ce que tu devenais chez les Dursley. Un jour, j’ai été tentée de me manifester, mais je ne voulais pas risquer d’attirer l’attention de Peter sur moi... Je ne savais pas s’il te surveillait ou non.
— Et vous avez revu Sirius ?
— Non... Il est parti se cacher dans la caverne, mais quand j’y suis allée, il n’y était plus. Je suis donc rentrée chez moi... J’ai appelé Remus qui n’avait pas non plus de ses nouvelles... Et après, il y a eu la rentrée ici. Tu connais la suite...
— J’ai une petite question à vous poser...
— Je t’écoute.
— Est-ce que vous faites partie de l’Ordre du Phénix ?
— Officiellement, non... Officieusement oui. Peu de personnes de l’Ordre le savent... Sirius avait très peur pour moi... Lorsque j’ai émis l’idée de faire partie de l’Ordre, il s’est énervé et ne voulait pas que je le fasse... mais je suis passée outre... je suis allée voir Dumbledore qui m’a promis de m’y intégrer sans que Sirius ne le sache. Il m’a envoyée en mission auprès de ma famille qui a toujours été contre les actions de Voldemort. Je devais les convaincre de rejoindre notre mouvement...
— Et ?
— Elles m’ont jetées dehors... Il faut dire que ma rancœur contre ma grand-mère était telle que je l’ai pratiquement insultée devant le conseil de famille... Mes tantes étaient outrées, mais je ne pouvais pas taire ma colère. Je lui en voulais tellement de m’avoir fait perdre toutes ces années pendant lesquelles j’aurais pu aider Sirius... Enfin, soupira t’elle, je suis revenue à Londres bredouille...
— Je vous comprends... Je crois que je n’aurais jamais pu rester calme après une histoire pareille.
Cybelia sourit.
— Tu es comme ton père... tu refuses l’injustice !
— Vous le connaissiez bien ? Demanda Harry, le cœur battant.
— Un peu... Je t’en parlerai, mais pas maintenant... Il est tard et il faut que tu te reposes un peu... Je ne veux pas que tu t’endormes pendant le cours du Professeur Rogue !
— Il ne vaudrait mieux pas, en effet, sourit Harry en imaginant la fureur du professeur de potions si cela arrivait.
Cybelia reprit sa forme animale et suivit le jeune homme qui avait quitté la pièce, camouflé sous sa cape d’invisibilité. Ils se séparèrent devant la porte du dortoir des Gryffondor. Harry monta se coucher et s’endormit presque immédiatement.



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Skin réalisé par Cybelia.

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